Le retour d'un temps plus clément encourage les familles oranaises à envisager, durant le week-end, des sorties de détente dans les forêts récréatives, en bord de mer ou dans les massifs montagneux à l'est comme à l'ouest des zones urbaines. Il y a, à titre indicatif, le plateau Murdjadjo, avec ses magnifiques pins et son panorama grandiose de la baie d'Oran à partir du fort de Santa Cruz, la belle forêt de Djebel Ak'har, située à l'Est, sur la route d'Arzew, plus connue sous le nom « Montagne des Lions », qui a bénéficié d'un important programme d'équipements de loisirs et de détente, et à l'Ouest, le site des bois d'eucalyptus de Aïn El-Kerma, qui surplombe la merveilleuse crique de Madegh. Vers la sortie sud, le visiteur découvre la majestueuse forêt de chêne qui attire les amateurs de grillade et de randonnées. Pour ces activités de loisirs, il y a aussi les forêts urbaines, complètement délaissées, comme celle de Canastel (El-Menzah), qui est fréquentée uniquement par les joggeurs. Plus proche de la ville d'Oran, se trouve le massif de Bel Air, qui longe la falaise de la route du port, menacé par les extensions urbaines illégales. En empruntant la route de la corniche supérieure, le spectacle est plus désolant. Les constructions anarchiques du début des années 80, sur le site immédiat de l'ex-fabrique de « Coca-Cola », ont eu raison de la forêt qui s'étire jusqu'à Sainte Clotilde, village surnommé « Sardina », une agglomération dominant la baie de Mers-El-Kebir. Il existe également de petits bois à l'untelle des zones urbaines nouvelles des années 70, notamment à Maraval. Ils servent à agrémenter le paysage des tours mal entretenues, comme ceux de l'aéroport d'Oran Es-Senia. Concernant les nouveaux projets programmés dans la nouvelle ville du « Millenium », les services techniques de la wilaya comptent s'investir dans la création de forêts urbaines, là où sortent actuellement de la terre des immeubles, des voies de communications et d'autres équipements collectifs.
