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Séminaire sur le parlement, la société civile et la démocratie
« Il faut définir la notion de société civile »
Publié dans El Watan le 28 - 04 - 2008

Quelle est la définition du concept "société civile". Il est à notre sens nécessaire de fixer et de déterminer la responsabilité des uns et des autres.
En Algérie, on ne fait appel à la société civile que lorsqu'un problème politique persiste, mais si la société civile réagit elle n'est jamais écoutée », c'est là l'avis et le sentiment de l'ensemble des intervenants au séminaire international organisé hier par le ministère des Relations avec le Parlement à l'hôtel El Aurassi sur le thème : « Parlement, société civile, démocratie ». Des experts nationaux, italiens, des députés, des sénateurs, des représentants d'associations, d'organisations, de syndicats autonomes, le chef du gouvernement et son staff... ont participé à cette manifestation qualifiée d'importante par les invités. Dans son intervention, le chef de l'Exécutif a appelé les parlementaires à faire preuve d'esprit délibératif et participatif et d'être une force de proposition. Tout en reconnaissant le rôle dynamique que joue la société civile dans l'apparition de nouveaux concepts dans le processus démocratique et la concrétisation de la bonne gouvernance, Belkhadem fera remarquer que la société civile est devenue une nécessité incontournable, non seulement dans l'objectif de combler les insuffisances du régime parlementaire, mais aussi de concrétiser la bonne gouvernance et le développement durable. En effet, selon M. Belkhadem, le Parlement a connu au cours des dernières décennies, dans plusieurs pays, une crise, dont les symptômes et les aspects principaux se sont manifestés par une abstention massive aux élections. Illustrant ses propos, M. Belkhadem a noté que le taux de participation a rarement dépassé le seuil des 40%, en sus d'un désintéressement populaire vis-à-vis des affaires publiques. Ce « phénomène alarmant » est dû, d'après le chef de l'Exécutif, à plusieurs facteurs, à savoir la prédominance de la technocratie dans l'élaboration des textes législatifs, l'accroissement des législations extérieures suite à la mondialisation ainsi que l'affaiblissement et la dégradation de la relation électeurs-élus. Lors des débats, « les représentants » de la société civile ont tenu à exprimer leur désarroi quant à leur marginalisation, à l'absence d'un espace de concertation et surtout d'un intermédiaire entre le sommet et la base. « Nous sommes une force de proposition et nous saisissons par écrit toutes les institutions étatiques pour leur faire part de nos doléances et suggestions, mais il n'y a jamais eu de retour d'écoute. Pourquoi on refuse de nous reconnaître en tant que partenaire social à part entière », a déclaré Mme Boubergout, présidente de l'association El Baraka, en précisant que les associations ne sont pas toutes des opportunistes. « Il est bien beau de parler de démocratie participative, locale ou de proximité, du rôle du député, mais il faut au préalable appliquer toutes ses notions sur le terrain. Nous voulons tout simplement contribuer à l'amélioration du quotidien des citoyens dont nous sommes les porte-parole. Toutefois, nous n'avons pas d'interlocuteur, nous sommes livrés à nous-même », a-t-elle souligné en proposant dans ce sillage la création d'un ministère chargé des relations avec les associations et les organisations non gouvernementales. Par ailleurs, Dr Yousfi, parlant au nom du syndicat autonome, a estimé qu'actuellement les parlementaires n'ont aucun pouvoir. « Nous avons saisi tous les groupes parlementaires pour leur exposer nos problèmes. Mais les députés nous ont avoué qu'ils ne peuvent pas faire grand-chose, mis à part la saisie par écrit ou via une question orale des ministres », a souligné l'intervenant qui a expliqué que le citoyen peut contester une loi à travers la société civile qui est représentée, entre autres, par un syndicat, une association, une organisation ou une personnalité qui n'a aucun lien avec l'Exécutif. Cependant, et de l'avis d'un autre intervenant, ces représentants de la société civile sont occultés sur le terrain. Ils ne sont pas écoutés, pis, ils sont exclus parce qu'ils dérangent. « On parle de démocratie, de société civile mais lorsqu'un groupe de personnes demande audience au chef du gouvernement, on lui refuse l'accès à son bureau, alors que ce même chef du gouvernement ressasse à tous les coups que les portes de son département sont ouvertes », a-t-il noté. A l'unanimité, les intervenants se sont insurgés contre l'énorme fossé séparant « la société civile » et le gouvernement. « La base de la démocratie est le dialogue, mais en Algérie on réfute cette notion et on refuse l'ouverture du dialogue. Chez nous, la contradiction n'est pas la bienvenue, ce qui implique que la démocratie, le pluralisme syndical... ne sont que de la poudre aux yeux », a souligné un autre intervenant.

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