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Les mêmes crimes
Soixante ans après la création d'Israël
Publié dans El Watan le 08 - 05 - 2008

Avec une semaine d'avance puisque sa proclamation a été faite le 15 mai 1948, Israël a décidé de célébrer, aujourd'hui, le 60e anniversaire de sa création. Ce fut alors la plus grande injustice faite à un peuple, le peuple palestinien, dépossédé de sa terre, poussé à l'exil ou alors contraint à vivre sous occupation israélienne dans des conditions semblables à celle de l'apartheid comme le décrivent de très nombreux spécialistes, et même l'ONU qui adoptera une résolution en ce sens et qu'Israël et ses alliés ont voulu effacer des annales.
Israël, rappelle-t-on, a été créé, fait unique dans les relations internationales, par une résolution de l'ONU, la 189, portant partage de la Palestine, alors sous mandat britannique. Au nom de quoi ne cesse-t-on de se demander encore : un peuple est privé de sa terre ? C'était au mois de novembre 1947, et tout juste six mois plus tard, la Grande-Bretagne mettait fin à son mandat sans jamais s'opposer à l'invasion de la Palestine, et surtout à la guerre que les nouveaux venus livreront au peuple palestinien, sous la bannière de mouvements terroristes comme l'Irgoun et la Haganah. Et ce n'est pas fini. Les Palestiniens appellent cela la Nakba, la catastrophe, et elle porte bien son nom. Ils la vivent avec au moins un silence complaisant de nombreux Etats de la planète qui assurent l'impunité à Israël, malgré les massacres et la menace, toujours réelle, qu'il fait peser sur la région. Ces mêmes Etats, par la magie du verbe, tentent de pervertir les données de cette question pour s'opposer à la stricte application de cette même résolution de 1947 qui prévoyait la création d'un Etat palestinien au nom de ce même partage. Israël, retiendra-t-on, sera même doté de l'arme nucléaire, et les Israéliens se plaisent à rappeler cet épisode qui aurait été impossible à concrétiser sans le soutien actif de l'Occident. Et c'est ce même Occident qui déplace le centre de la menace en regardant tantôt à droite et tantôt à gauche, puisque après l'Irak et ses ADM (armes de destruction massive) qui n'ont jamais existé, voilà l'Iran et son arme nucléaire que l'on dit en voie de fabrication, même si on se perd dans les délais. Tout cela pour dessiner à leur guise la carte du Proche-Orient, c'est-à-dire sans jamais restituer aux Palestiniens et aux Arabes leurs territoires respectifs occupés par Israël. Et ce dernier, toujours avec les mêmes soutiens, continue à entretenir des mythes de l'Etat encerclé, prenant le prétexte sur les roquettes palestiniennes à l'effet dérisoire, pour poursuivre l'occupation et la répression des Palestiniens. Signe des temps, la bande de Ghaza a été décrétée entité hostile, alors qu'il s'agit d'un territoire occupé normalement, protégé par les conventions internationales réglementant normalement les situations de guerre. Le seul problème depuis 1948, c'est que les Palestiniens refusent d'abdiquer, eux qui étaient voués à la disparition puisque, et jusqu'au milieu des années 60, le droit à l'existence leur était dénié. A leur manière donc, ils préparent les célébrations de leur drame. Autrement dit, l'expulsion de centaines de milliers d'entre eux depuis la guerre de 1948. Un comité national va lancer dans les semaines à venir de nombreuses activités pour commémorer l'événement. Cette année « sera complètement différente des années précédentes », a affirmé, à des journalistes à Ramallah, Omar Al Assaf, le directeur du comité, précisant que les événements comprendront des conférences et des activités culturelles et sportives. « Nous essayons d'amener tous les Palestiniens à s'habiller en noir au milieu du mois prochain, afin de lancer un message fort au monde que nous avons le droit de retourner dans les maisons dont nous avons été expulsés », a ajouté Al Assaf. Les Palestiniens célébreront, quant à eux, le jour de la Nakba, le 15 mai. Taysir Nasrallah, un membre du comité, a déclaré que les officiels travailleront aux côtés d'organisations internationales pro-palestiniennes pour convaincre les dirigeants de ne pas assister à la cérémonie israélienne prévue aujourd'hui. Le sort d'environ 4,5 millions de réfugiés palestiniens et de leurs descendants, vivant aujourd'hui principalement dans des camps de réfugiés au Liban, en Jordanie et dans les territoires occupés, a toujours été une question centrale des pourparlers de paix au Moyen-Orient. Et pourtant, depuis près de 20 ans, le mot paix n'a jamais été autant utilisé. Tous les concepts ont été avancés, notamment la nécessité pour les Palestiniens d'avoir leur propre Etat. Mais le principe s'arrête là, car sa compréhension n'est pas la même pour tous. Les Palestiniens parlent de droits nationaux et revendiquent l'application des résolutions de l'ONU, notamment les 242 et 338 ainsi que la 194 stipulant expressément le retour des réfugiés palestiniens de la première guerre de 1948. L'ONU, auteur d'une injustice, tente d'en limiter les dégâts. Ce qu'Israël refuse obstinément, et il se trouve que des Etats l'encouragent dans son intransigeance, et vont jusqu'à lui reconnaître le droit à la légitime défense. Eh oui, les rôles sont inversés, et la victime transformée en bourreau. C'est la triste réalité d'un peuple privé de ses droits.

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