Les habitants de mechta Bouhama, distante d'une dizaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la commune de Mila, sont confrontés à un gigantesque problème de rareté, voire d'absence totale d'eau potable. Les riverains de ce petit hameau, qui abrite quelque 65 foyers et près de 700 âmes, affirment avoir, par le biais de quelques représentants qui se sont rendus à notre rédaction, soulevé à maintes reprises cette problématique avec les nouveaux locataires de la mairie, mais aucune issue favorable ne s'est profilée à l'heure qu'il est. Alimentés à partir d'un château d'eau quasiment en panne, si ce n'est qu'il est de très faible débit, nos interlocuteurs sont outrés face au désintérêt et l'insouciance des responsables locaux quant à la prise en charge effective de cette légitime doléance car, clament-ils, « la canalisation principale, qui passe par le lieudit Thenia, est située à peine à 6 km de notre douar ». Et de renchérir : « Cela étant, nous ne comprenons pas la posture des autorités concernées qui ne daignent nullement s'intéresser à notre préoccupation ». Selon les dires des plaignants, et faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ces derniers s'alimentent auprès des revendeurs qui leur écoulent au prix fort le précieux liquide, à savoir 2,50 DA le litre.
