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Investissements des jeunes
Des projets souvent voués à l'échec
Publié dans El Watan le 13 - 07 - 2008

Malgré les dispositifs mis en place par l'Etat pour encourager les jeunes investisseurs et la création de nouveaux emplois, le manque de coordination entre les différentes institutions et organismes constitue souvent un frein, et pas des moindres, dans l'aboutissement des projets.
En effet, ce manque de coordination fait que nombre de jeunes porteurs de projets, viables au demeurant, sont découragés et rechignent désormais à solliciter ces institutions. C'est le cas d'un groupe de jeunes ayant décidé de lancer un projet dans le secteur des transports en commun. Après avoir constitué l'entreprise et effectué les démarches nécessaires, notamment pour obtenir l'accord de l'agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), ces jeunes ont été surpris, disent-ils, par les innombrables entraves rencontrées pour concrétiser leur projet. L'un d'eux nous dira à ce propos : « C'est à un véritable parcours du combattant auquel nous avons été soumis.
Pour solliciter un crédit à la banque et la déduction des droits de douane à l'achat du véhicule, il faut un registre de commerce. Pour obtenir le registre de commerce, il faut, entre autres, l'autorisation de la direction des transports. Pour demander cette autorisation, on nous exige au préalable la carte grise du véhicule, et pour bénéficier de l'exonération des frais de dédouanement il faut le registre de commerce ». Dans cet imbroglio, comment peuvent-ils s'en sortir ? Pourquoi ce manque de coordination entre ces différents organismes, censés accompagner ces jeunes dans la réalisation de leurs projets ? « Est-il logique de s'arrêter là après tant d'efforts et de dépenses ? », s'interrogent ces jeunes. Contacté à ce sujet, un responsable de l'agence de développement de l'investissement de la wilaya de Constantine nous a fait savoir que pour bénéficier des incitations et des garanties prévues par la législation relative aux investissements, il suffisait de déclarer le projet en fonction des formulaires fournis par le guichet unique de l'agence. « Notre dispositif, ajoute notre interlocuteur, est basé sur un système déclaratif pour ne pas entraver le projet à son début. L'investisseur remplit un formulaire de déclaration et, une fois, la décision d'octroi d'avantages ANDI en sa possession, il doit présenter le registre de commerce et la carte fiscale pour bénéficier effectivement de ces avantages ».
Il semblerait, néanmoins, que la plupart des projets butent sur l'obtention du registre de commerce, laquelle est soumise à certaines conditions, notamment concernant le secteur des transports, l'accord de la direction des transports sous forme de promesse d'octroi de ligne, suivant bien entendu la disponibilité de celles-ci au niveau de la wilaya. En ce qui concerne ce groupe de jeunes, l'autorisation d'exploitation de ligne n'étant plus accordée depuis quelques mois par la direction des transports, leur projet ne pouvait aboutir. Ce qui nous amène à poser la question suivante : pourquoi ne pas avoir averti ces jeunes que leur projet était voué à l'échec avant l'entame des différentes démarches relatives à la constitution de leur dossier ? Ceci dénote, en effet, d'un manque flagrant de synchronisation entre les différentes structures. Mettre en place des dispositifs c'est bien, mais il s'avère nécessaire, voire primordiale de corriger toutes ces anomalies qui constituent une entrave de taille pour nombre de jeunes investisseurs.


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