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Procès des cadres d'Air Algerie
La partie civile déclare ne rien reprocher aux plaignants
Publié dans El Watan le 21 - 07 - 2008

Le procès des cadres d'Air Algérie, qui s'est tenu samedi dernier au tribunal correctionnel d'El Harrach, près la cour d'Alger, s'est terminé en laissant un goût d'inachevé.
Autant la partie civile, représentée par Me Oussalah, a ouvert la porte à l'espoir, en affirmant n'avoir rien à reprocher à Rachid Akrour (ancien directeur technique) et ses collaborateurs Benahmed Slimane, Zaouli et Zemmouchi Fadel, autant la lourdeur des peines requises par le ministère public – 7 ans contre Akrour et 3 ans contre les trois autres prévenus – a suscité l'angoisse et l'inquiétude. Sentiment légitime d'autant que le parquet, qui a également demandé 10 ans par défaut à l'encontre du représentant du fournisseur américain ASA, Khellaf Djab, s'est contenté de requérir des peines sans les argumenter.
Me Oussalah, défendant les intérêts de la compagnie, n'a pas manqué de relever que l'affaire n'a pas démarré à partir d'une plainte de la compagnie, mais d'une lettre de dénonciation signée par un de ses cadres. « Les conclusions des deux enquêtes internes ont fait état d'un abus de confiance de la part du fournisseur, ASA. De ce fait, une plainte a été déposée contre lui au niveau du tribunal commercial qui a décidé d'un non-lieu. Nous n'avons aucune demande à faire aux prévenus qui n'ont causé aucun préjudice à la compagnie. Par contre, nous demandons 34 millions de dinars de réparation à ASA », a-t-il déclaré, suscitant le soulagement des familles des prévenus, qui ont suivi l'audience jusqu'en début de soirée.
La défense des quatre prévenus – constituée des maîtres Miloud Brahimi, Khaled Bourayou, Mezrani et Kadri – a tiré profit de cette plaidoirie pour demander tout simplement la relaxe des quatre prévenus. Ainsi, plusieurs aspects juridiques de l'affaire ont été décortiqués par une défense convaincue de l'innocence des prévenus. D'abord, l'origine de l'affaire qui a éclaté à la suite d'une lettre de dénonciation écrite par un des cadres de la compagnie au parquet d'El Harrach. Les avocats (notamment celui de Akrour) se sont interrogés sur « l'opportunité » du mandat de dépôt prononcé à l'encontre de Akrour, « alors que le contrôle judiciaire pourrait suffire ». Certains ont mis l'accent sur le fait que « la lettre de crédit de 1 737 000 dollars, objet de la poursuite, n'est en fait qu'une régularisation de bons de commande de pièces détachées qui ont servi à la mise à niveau des stocks de la compagnie et à soutenir la vente d'avions à une société libyenne.
Une partie de ces pièces de rechange a rapporté une plus-value de l'ordre de 500 000 dollars ». Tous les avocats qui se sont succédé ont insisté sur le caractère commercial de cette affaire qui, selon eux, n'aurait jamais dû aboutir devant le tribunal correctionnel. Lorsqu'ils ont pris la parole, les prévenus, un à un, ont réitéré leur innocence, précisant qu'ils n'ont à aucun moment agi contre l'intérêt de leur entreprise. Ils ont exprimé leur regret de comparaître devant le tribunal après des années de labeur au sein de la compagnie. Akrour ira plus loin en révélant au tribunal que son seul souci était de ne jamais faire face à l'immobilisation d'un appareil et de préserver la sécurité des passagers et des avions à travers une maintenance des plus rigoureuses. Il a relevé que la non-régularisation des bons de commande de 1,7 million de dollars à ASA aurait eu des répercussions dangereuses sur la compagnie.
« Dans n'importe quel pays, un des avions de Air Algérie aurait pu être saisi sur une simple action en justice engagée par ASA. Nous avons vécu le même cas en 1984 à Paris. Pour des bons de commande de 2,5 millions de dollars, un Boeing de la compagnie a été saisi par un fournisseur, sur ordonnance du tribunal. Il a fallu payer rubis sur l'ongle pour récupérer l'avion », a-t-il affirmé, précisant également avoir fait gagner à l'entreprise la bagatelle de 40 millions de dollars dans des affaires qu'il a refusé d'étaler en audience du fait de « la présence de la presse ». Slimane Benahmed n'a laissé personne insensible à son cri de détresse et à ses larmes. « Je n'ai jamais pensé qu'après des années de fidélité à la compagnie, je me retrouverai devant le tribunal. Je n'étais même pas en poste lorsque ces lettres de crédit ont été signées. Pourquoi suis-je ici, Madame la présidente ? », a-t-il lancé dans un sanglot. Une touche finale très triste qui a clôturé l'audience du samedi 19 juillet 2006. Le verdict sera connu samedi prochain.


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