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Quand les époux s'entre-tuent
Publié dans Ennahar le 27 - 07 - 2009

- L'argent, la trahison, des disputes gratuites et futiles qui mettent fin à la plus sacré des unions.
- Des couteaux, la pioche ou le marteau, sont les armes des époux
* - Il tue son épouse divorcée et sa mère en plein jour sur la voie publique.
* - Elle tue son mari et l'enterre sous le béton armé.
* - Aidée par son fils, elle fracasse le crâne de son mari avec une poutre puis l'enterre dans l'étable.
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* Le crime dans la société algérienne a connu une grande (évolution), si le terme est juste, durant les dernières années. Chose que les sociologues considèrent comme une transformation ou une mutation de la société par la force du temps, de la politique et les trois facteurs; pauvreté, chômage et vide. La criminalité n'a pas non plus épargnée la cellule familiale qui est sensée être soudée et liée par le sentiment d'amour et de solidarité.
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* La famille est elle aussi minée par les conflits, la haine et les contentieux qui finissent par des crimes. Tant de couples ont connu cette tragédie où l'une des parties n'hésite pas à éliminer l'autre pour des raisons parfois insensées. Ces histoires sont connues grâce aux tribunaux devant lesquels ses gens se trouvent en train de relater les faits, à l'exemple de cet homme d'El Bayedh qui tue sa femme après l'avoir surpris en train de le tromper avec un de ses amis. Un autre à Bechar égorge sa compagne après l'avoir poignardé une vingtaine de fois. Et un troisième à Ghelizane tue sa femme après l'avoir torturé et brisé ses côtes à l'aide d'un marteau. Une femme, la cinquantaine, tire sur son époux avec un fusil à Chlef et une autre…, et une autre... .
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* Il poignarde sa femme à El Eulma, et un autre la transforme en passoire à Ettaya à Sétif.
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* La wilaya de Sétif a connue ces dernières années une recrudescence de la crimes crapuleux dans lesquels les commanditaires utilisent des méthodes qui laissent penser que notre société est en train de dévier dangereusement. Le premier crime est survenu dans le village de Oum Laâdjoul, commune de Etaya dans la wilaya de Sétif. Le mari tue sa femme alors qu'elle venait juste d'accoucher. Agé d'une quarantaine d'année, il tue son épouse âgée de 32 ans, pour un simple malentendu. Il lui assène une vingtaine de coups de couteau. Moins de 25 jours après, un autre mari, père de cinq enfants perd son contrôle et poignarde plusieurs fois sa femme.
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* Un autre mari furieux tue son la mère de ses quatre enfants à coups de couteau puis se donne la mort en ingurgitant de l'acide à Constantine. Les faits ont survenus au mois du Ramadan dernier lorsque le mari, un fonctionnaire de la Cnas de Constantine, connu pour son éducation et ses qualités, perd le contrôle dans un moment de colère et assène plusieurs coups de couteau à son épouse dans différents endroits de son corps la laissant baigner dans une marre de sang. Ce dernier n'hésite pas à ingurgiter de l'acide mettant fin à ses jours. Une histoire que les constantinois ne sont pas prêt d'oublier.
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* Un homme tue sa femme à coup de pioche à El Bayedh
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* A El bayedh, les habitants de la ville ont été choqué l'hiver passé lorsque un homme tue son épouse avec une pioche dans la région d'El Khenak. Selon les services de la protection civile qui ont évacué la victime, cette dernière avait été tuée avec la pioche sur différents endroits de son corps notamment au crâne. Le criminel s'est ensuite rendu à la gendarmerie nationale et a déclaré que la mère de ses enfants le trompait avec son ami qui avait pris la fuite. L'assassin écopa de quinze années de prison ferme.
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* Il égorge sa compagne après une vingtaine de coups de couteau
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* C'est arrivé à Bechar, dans la daïra d'El Abadla à 88 Km du chef lieu de wilaya. Un homme, la quarantaine assène plusieurs coups de couteau à son épouse. Il était ivre et inconscient de ses gestes. Un voisin voulant intervenir pour sauver la malheureuse reçoit un coup de barre de fer sur la tête qui lui a valut le coma.
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* Ghelizane: Il tue sa femme après lui avoir brisé les côtes à l'aide d'un marteau
* Les services de sécurité découvrent le corps de la victime, une femme âgée d'une trentaine d'année, jeté sur le bas côté de la chaussée à la sortie est de la ville de Djediouya. Les investigations les ont menées au mari de la victime qui a tenté de nier toute relation avec ce crime crapuleux. Il a prétendu avoir été absent du domicile au moment du crime. La victime avait été torturée, les côtes brisées et des traces de coups sur pratiquement tout son corps. L'époux avait utilisé un marteau.
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* Tlemcen: Il tue son ex-femme et sa mère en plein jour sur la voie publique
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* Bien qu'il remonte déjà à loin dans le passé, les tlemcéniens se rappellent toujours de ce crime crapuleux commis à la rue Remchaoui. Le mari criminel était alors fou furieux de colère lorsqu'il s'en est pris à son ex-femme qui était en compagnie de sa mère dans la rue en plein jour. Après le divorce, la garde des enfants avait été attribuée à la mère. Le mari furieux asséna plusieurs coups à son ex à l'aide d'un poignard ensuite à la mère de cette dernière les laissant toute deux mortes.
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* Toujours à Tlemcen, une femme, cette fois ci, tue son époux, aidée dans sa besogne par son propre fils âgé de 22 ans et l'enterre dans une fosse, à l'intérieur de la maison, qu'elle couvre de béton armé.
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* Des crimes pareils, parfois plus cruels que ceux rapporté, arrivent chaque jour que dieu fait quelques part chez nous. Des crimes tout aussi cruels et crapuleux que ceux qu'on voyait dans les films d'horreur d'Alfred Hitchcock son commis réellement chez nous pour telle ou telle raison, des fois sans aucune raison. Peut être pour cause de perte de raison!
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* La misère, le chômage, le vide sont semble-t-il les causes de ces crimes. Oui, mais cela ne justifie pas la cruauté et le sadisme avec lesquels ils sont commis.
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* Ennahar/ Dalila B./ Correspondants


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