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Ah si seulement j'étais encore ministre !
Publié dans Ennahar le 02 - 12 - 2009

Alger- Ils ont occupés des postes supérieurs, ils étaient ministres et chefs du gouvernement. Ils se sont livrés à nous et nous ont racontés leur passé glorieux, leurs réalisations et leurs relations. Certains parlent avec amertume de leurs situations actuelles, celle de se retrouver seul, à l'instar de l'ancien chef du gouvernement Belaïd Abdeslam. D'autres se disent heureux d'avoir quitté leurs postes, car ils ont été déçus par les gens qui ne cherchaient que leurs intérêts seulement. Les autres pensent qu'ils sont restés les mêmes, avec le même statut car ils ont bien choisi leurs relations et ont su être diplomates.
Mokdad Sifi : « Je disais et je dis toujours que les hommes s'en vont et les œuvres restent »
L'ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi a déclaré que « mes relations n'ont pas été construite à la base du poste que j'occupais mais des relations amicales qui existent toujours. Je respecte toujours l'autre partie, et quelle que soit les conditions, je ne sous estime jamais les autres. Nous sommes tous des humains égaux. On ne doit pas se croire supérieur au autres ». « je disais toujours dans mes discours que les hommes sont appelés à partir un jour mais les œuvres et les réalisations restent pour toujours. ».
Concernant la campagne menée par les médias égyptiens contre notre pays, Sifi nous dit « en fait, j'ai vécu une expérience similaire en quelques sortes, lorsque le Maroc avait imposé le visa sur les algériens. La réaction de l'Algérie était de fermer définitivement les frontières. A cette époque, j'ai du envoyer des avions et des bus pour rapatrier les algériens résidents au Maroc. Nous avions aussi procuré les moyens nécessaires pour les marocains afin qu'ils puissent rentrer dans leur pays ». « C'était une décision courageuse car nous étions confrontés à des problèmes sécuritaires, diplomatiques et économiques, mais nous avions pris des décisions courageuse. Il est facile de critiquer les autres mais difficile de prendre des décisions sur le terrain ».
Ennahar/ Dalila Belkheir
Ben H'bilès : « les services de sécurité égyptiens m'ont tabassé et ont m'ont livrés à 500 marines américains qui m'ont agressés »
Saïda ben H'bilès, ancien ministre de la solidarité nationale : « je suis une femme de terrain pas une femme de protocoles. J'ai été désigné à la tête du secteur de la solidarité nationale grâce à mes relations sur les deux fronts ; national et international. Je suis une militante, et mes relations avec mes amis et mes proches n'ont pas changés d'un iota. Lorsque je suis devenu ministre, je suis restée la même jusqu'au jour où j'ai quitté mon poste. Le titre de ministre est un plus. Vous savez, j'ai été victime des services de sécurité égyptiens en 1990. Nous étions, compagnie de nombreuses femmes de différentes nationalités, membres d'une association de femmes pour la paix. Nous avions loués un bateau que nous avions chargé de produits alimentaires et de médicaments destinés pour le peuple irakien. Nous étions 394 femmes et 14 enfants. Nous avions été accueillis chaleureusement en Tunisie et dans d'autres pays, mais dès que nous sommes arrivés au canal de Suez, nous étions attaqués par les services de sécurité égyptiens qui nous ont privés d'eau potable et ont informés les marines américains. A notre arrivée en mer arabe, nous avons été attaqués par 500 marines américains qui nous ont agressés.
Ennahar/ Habiba Mahmoudi
Belaïd Abdeslam : « C'est comme si j'étais mort ou inexistant »
Belaïd Abdeslam, homme politique et ancien chef du gouvernement, né en 1928, a succédé à Sid Ahmed Ghezali au poste de chef du gouvernement du 8 juillet 1992 au 21 août 1993, avec sa voix roque nous confie : « c'est comme si j'étais mort ou si je n'existais pas », depuis qu'il a quitté la scène politique et son poste de chef du gouvernement. « Je suis actuellement chez moi, je n'ai pas envie de parler de ce sujet. C'était une période qui est passée, chacun a une vie à vivre. Je ne répondrais à aucune question sur ce sujet ». A notre question sur la qu'il mène vie après avoir quitté le poste de chef du gouvernement, Monsieur Belaïd nous dit « Je ne répondrais à aucune question sur ce sujet ».
Ennahar/ Dalila Belkheir
Sid Ali Lebib : « Mon téléphone jeûne depuis que j'ai quitté le ministère »
Sid Ali Lebib a été à la tête de plusieurs ministères dans des gouvernements successifs en plus du secteur sensible qu'est les douanes et la commission Olympique. Lors de notre interview, il s'est livré à nous en toute franchise. Il avait le cœur gros, comme on dit chez nous. Lorsqu'il a su le sujet de notre interview, il nous dit « c'est un sujet qui me concerne, j'ai beaucoup de choses à dire là-dessus ».
Lebib nous confie que « occuper de hauts postes de responsabilité nous fait découvrir la réalité des gens et des connaissances. Le haut responsable ou le ministre est souvent entouré de beaucoup de gens qu'il considère comme des amis, mais la réalité est toute autre. L'amis de ces gens c'est le ministre ou le directeur, et non pas le citoyen Sid Ali Lebib ». « Dès que j'ai quitté mon poste, j'ai découvert l'amère réalité. La preuve ! Mon téléphone ne sonne plus. Il s'est arrêté. Il ne sonne que rarement, et lorsqu'il sonne, c'est quelqu'un qui me sollicite pour un service. Les amis qui m'appelaient très souvent, ne daignent même pas me répondre et ne m'appellent même pas les jours de fêtes ».


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