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Incertitude et confusion à Bamako
Mali
Publié dans Horizons le 26 - 03 - 2012


A l'appel du « Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République », un habitacle qui regroupe 38 partis politiques, dont l'Union pour la République et la démocratie, l'Alliance pour la démocratie au Mali et une vingtaine d'associations, plus de 2.000 Maliens se sont retrouvés, hier, à la Bourse de Bamako pour demander aux « putschistes », menés par le capitaine Amadou Hawa Sanogo, de « dégager » et commémorer la « révolution du 26 mars 1991 », le jour où le président Amadou Toumani Touré (ATT) a chassé Moussa Traoré du Palais de Koulouba, après un soulèvement populaire réprimé (107 morts). Les plus remontés des manifestants, ceux qui avaient des banderoles qui proclamaient « A bas les putschistes, vive la démocratie et vive le Mali » et « Sanogo, dégage ! », ont appelé à marcher vers le siège de la Télévision pour la reprendre aux putschistes. « Nous ne tolérons pas aujourd'hui qu'on hypothèque la démocratie si chèrement acquise », prévient Siaka Diakité, SG de l'Union nationale des travailleurs du Mali. Selon ce dernier, ce « front » va envoyer sous peu une délégation chez la junte. Objectif : négocier les conditions de départ des « putschistes ». Comme pour peser sur les événements, quatorze proches du régime détenus au camp de Kati (15 km de Bamako et QG du nouveau pouvoir), ont entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre le viol de leurs « droits élémentaires ». L'Université n'est pas restée silencieuse. Des centaines d'étudiants ont demandé le départ de la junte. Les Maliens seraient-ils tous le putsch ? Que non. Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), le seul parti d'opposition qui avait trois députés à l'Assemblée désormais dissoute, soutient les mutins. « Nous soutenons la junte. Elle est venue pour rétablir l'ordre », déclare Oumar Mariko, l'un des leaders du Sadi, prêt à diriger un gouvernement de transition sous l'autorité de la junte. Pour donner de la voix à ces derniers et drainer « les lassés des mensonges du gouvernement Touré et de sa manière de gérer le conflit avec les Touareg dans le nord », ce parti, créé le « MP22 » (Mouvement populaire du 22 mars), sera-t-il entendu ? Une partie de la réponse à cette question sera apportée aujourd'hui : jour prévu par la junte pour la reprise des activités dans la fonction publique. L'autre serait contenue dans la capacité du « capitaine » à mobiliser les troupes pour reprendre aux rebelles touaregs et aux islamistes armés les villes et les localités qu'ils ont prises dans le nord-est (Kidal, Aguelhok, Tessalit et Tinezawaten). Les considérant comme ses « frères », Sanogo a invité les rebelles touareg à des discussions sans délai. « Je veux que tous les rebelles touareg viennent, sans délai, à la table de négociations. Ma porte leur est ouverte », a-t-il annoncé hier appelant à « la mise en place d'un processus de paix ». Contesté à Bamako, le pouvoir de Sanogo est aussi en péril à Abidjan, où un sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest est prévu aujourd'hui. Les participants devraient esquisser une sortie de crise au Mali. Certains comptent plaider pour le respect du calendrier électoral, sans exiger le retour d'ATT au pouvoir. D'autres n'excluent pas un recours à une intervention militaire pour rétablir les institutions républicaines. Entre les deux options, on évoque la création des conditions d'un dialogue entre acteurs politiques, civils et militaires pour mettre en place une autorité de transition qui préparera une élection présidentielle crédible le plus vite possible.

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