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Baraki : Le marché informel paralyse la ville
Publié dans Horizons le 23 - 05 - 2010


Les habitants de Baraki vivent depuis plus de vingt ans dans un cadre de vie qui ne cesse de se dégrader, selon les représentants de plusieurs quartiers. Devant l'absence de projets dans les domaines de l'assainissement, les routes, la réfection des trottoirs et du réseau des eaux pluviales et usées, la vie à Baraki devient de plus en plus difficile d'après eux. Malgré les budgets alloués pour les projets de développement local, les citoyens de la ville de Baraki souffrent le martyre pendant la saison d'hiver à cause de la boue qui se transforme en poussière pendant la saison d'été. La ville qui ne cesse de croître en raison d'une démographie galopante et un urbanisme anarchique a engendré une gestion aléatoire. L'exode rural qui a fait quasiment doubler la population pendant ces dernières années ne fait qu'aggraver la gérance de la ville. A Baraki, le chômage bat son plein, les jeunes tentent de se rendre utiles dans une société en pleine mutation socioéconomique et rares sont ceux qui décrochent un travail stable. La majorité de ces jeunes sans niveau d'instruction se rabattent sur les marchés de gros des fruits et légumes ou les grossistes pour s'approvisionner en marchandises qu'ils étalent sur les trottoirs et les places publiques. D'ailleurs, le centre ville est sous l'emprise de ces jeunes vendeurs qui sous la passivité des autorités locales ont pu gagner davantage de terrain en paralysant parfois la circulation routière. La rue de Saïd Yahiaoui parallèle à la rue Ahmed Assas s'est transformée en véritable marché de fruits et légumes et autres produits. Cette situation a provoqué la colère des habitants de ces quartiers qui ne savent plus à quel saint se vouer. « Nous n'arrivons plus à dormir ou sortir de nos maisons à cause de ces commerçants qui investissent même le devant de nos portes. Nous n'avons plus le droit de recevoir nos invités ni même organiser une fête de mariage dans ces quartiers barricadés par des étalages de fortune», regrette F. Saïd. « Nous avons du mal à se frayer un chemin parmi cette foule de commerçants. En cas de circonstance heureuse ou malheureuse, nous avons d'énormes difficultés pour nos entrées et sorties», explique encore Saïd qui avoue que « même les éléments de la protection civile ne pourront pas accéder dans ces quartiers en cas d'intervention de secours». Cette situation a contraint certains commerçants à vendre les emplacements qu'ils occupaient dans des marchés de proximité pour s'installer dans ce marché parallèle. Toutes les plaintes et les rapports adressés aux autorités locales par les citoyens et les responsables de l'école d'Abu Dhor-El-Ghifari ainsi que par une clinique privée sont restés sans suite. Pourtant, les directives des pouvoirs publics relatives à la lutte contre le commerce informel sont claires.

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