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Les nourrices à la rescousse des parents qui travaillent
Enfants scolarisés
Publié dans Horizons le 16 - 09 - 2012

Qui gardera un enfant à sa sortie de l'école ? Qui doit lui assurer le repas de midi ? Ce sont là les questions qui tracassent les parents qui travaillent et qui ne trouvent pas où placer leurs enfants scolarisés pendant leur absence. Les parents, dont les enfants sont en bas âge, ont recours aux crèches et aux garderies. Ce sont les parents d'enfants scolarisés dans les cycles primaire et moyen qui s'inquiètent pour leur progéniture. De bouche à oreille ou, parfois, une simple connaissance peut contribuer à trouver une solution à ce problème. En effet, une nouvelle spécialité est apparue : des femmes au foyer gardent des enfants scolarisés pour se faire un peu d'argent. Elles reçoivent les potaches à midi, leur assurent le repas et les gardent chez elles jusqu'à l'heure de la reprise des cours dans l'après midi et même à la sortie de l'école. Ainsi, les parents sont tranquilles. C'est le cas de Djedjiga. Fonctionnaire de son état, cette dame travaille une demi-journée. Nouvellement installée à Bab El Oued, elle ne savait pas où caser sa fille après l'école. « Je n'accepterais jamais que ma fille de huit ans rentre toute seule à la maison sans que quelqu'un ne la prenne en charge », dira-t-elle. Elle raconte que « c'est grâce à une voisine qu'elle a pu dénicher une femme prête à garder sa fille. Depuis, Inès se rend directement chez cette dame après l'école ». Ainsi, Djedjiga se dit confiante et moins anxieuse. « Ma fille est en sécurité chez cette dame », dira-t-elle. « C'est une ancienne nourrice, qui a déjà éduqué et pris en charge plusieurs enfants », a-t-elle déclaré. Cette fonctionnaire débourse 2500 DA mensuellement pour que sa fille soit reçue à l'heure du repas, c'est-à-dire de 11h15 à 13h. « Je la récupère ensuite à 15h », dira-t-elle. Il en est de même à Ain Benian. Mina est une mère de famille qui réside à la cité des 294 logements. Cela fait plus de sept ans qu'elle accueille, à l'heure du déjeuner, des enfants scolarisés. Elle a été sollicitée par les parents qui travaillent toute la journée et qui n'ont pas où laisser leurs enfants après les heures de cours. Depuis leur contact avec cette nourrice, tout a changé pour eux. Moins de stress et de tracas. Mina est une ancienne enseignante qui a préféré quitter son travail pour garder ses enfants en bas âge. « Lorsqu'ils ont grandi, je m'ennuyais et, depuis, j'ai décidé de garder des enfants pour combler mes heures creuses », dira-t-elle. Cependant, elle n'accepte pas les nourrissons. Elle n'accepte que les enfants de plus de 12 mois et ceux scolarisés dans le cycle primaire. Soit, pour elle, quatre enfants âgés de 1 à 4 ans et quatre écoliers qui viennent à midi.
ENTRE 2 500 A 6 000 DINARS PAR MOIS
Les petits restent chez elle toute la journée pour la somme de 3 000 DA par mois et par enfant, alors que les plus grands sont pris en charge en demi-pension, soit 2 500 DA pour leur assurer le repas de midi jusqu'à leur retour en classe à 13h. « De la sorte, les parents sont tranquilles et m'assurent un salaire décent », dira-t-elle. En effet, cette formule rassure beaucoup de parents, surtout lorsqu'on constate que certains jardins d'enfants reçoivent des enfants scolarisés à midi. C'est le cas dans l'établissement Les Cyprès, à Aïn Benian. Pour faire face à l'inquiétude des parents, Rachida, la directrice de cet établissement, a décidé d'accueillir des enfants scolarisés à midi. Ainsi, et en demi-pension, les parents payent mensuellement 3 000 DA pour les écoliers qui se présentent à midi, et 6 000 DA pour les enfants admis dans la crèche. Et cette formule s'est vite répandue. A la rue Larbi Ben M'hidi, une crèche fait de même. Dotée des moyens nécessaires à la distraction des enfants, elle a réservé un espace pour les écoliers qui sortent à midi. Selon sa directrice, la petite section est prise en charge par des éducatrices qualifiées, tout au long de la journée, et bénéficie de toutes les commodités nécessaires, à savoir la nourriture (déjeuner) dont le menu est affiché quotidiennement à l'entrée de l'établissement, les jeux, un programme pédagogique y compris en langues française et anglaise, en plus de la sieste et du goûter. Tout cela pour 7 000 DA/mois, en sus des frais d'inscription et d'assurance qui sont de 1 500 DA annuellement. Pour les enfants accueillis à midi, la directrice a fixé le tarif de la demi-pension à 3 500 DA. En résumé, chercher un endroit sûr pour placer son enfant scolarisé est un véritable casse-tête chinois pour les parents. Mais les services proposés par les jardins d'enfants et certaines femmes au foyer sont devenus une alternative qui fait le bonheur des parents qui travaillent.


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