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Entre confiance et appréhensions
A la veille de la campagne électorale
Publié dans Horizons le 03 - 11 - 2012

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) estime que la situation n'est guère reluisante. Selon son chargé de communication, Farouk Tifour, tout porte à croire que le scénario du 10 mai sera reproduit à la faveur du scrutin local. Il cite la non-installation des commissions de wilaya pour la surveillance des élections, la révision des listes électorales sans l'implication de la commission de surveillance des élections locales. « Il est indispensable, pour les pouvoirs publics, de prendre en charge les recommandations de la CNISEL pour sauver le processus électoral. Dans le cas contraire, notre parti est ouvert à toutes les éventualités », affirme M. Tifour. De son côté, la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, estime que les conditions ne sont pas réunies pour des élections démocratiques, libres et transparentes. S'exprimant lors de la session ordinaire du comité central du parti tenue, vendredi dernier, elle note l'indifférence totale et absolue des citoyens quant à ces élections mais surtout le désintéressement des militants de se porter candidats après l'expérience des législatives du 10 mai. Pour sa part, Djelloul Djoudi, responsable de la communication au sein du même parti, regrette le fait que les propositions du PT tout comme d'ailleurs les recommandations de la CNISEL sur les élections législatives ne soient pas prises en compte. Pour lui, la situation d'avant-les élections n'est pas rassurante avec la subsistance d'une multitude de carences qui n'ont pas été remédiées à l'image du fichier électoral qui n'est pas assaini.
Le FLN confiant Une position que ne partage pas le FLN. Son porte-parole et membre du bureau politique, Kassa Aïssi, estime qu'il top tôt de se prononcer sur le déroulement du vote. « Les pouvoirs publics ont mis en œuvre une batterie de mesures susceptibles de garantir la transparence des élections », observe-t-il. Pour ce qui est de l'éventuelle fraude avancée par certains partis politiques, M. Aïssi estime qu'il faut « cesser de spéculer comme c'était le cas lors des élections législatives ». Selon lui, c'est « aux partis politique engagés dans la course pour ce scrutin de surveiller, selon leurs effectifs, son déroulement normal ». Reste qu'« il est de l'ordre naturel des choses que des carences soient enregistrées étant donné le nombre important (52) des partis politiques concernés par ces joutes », souligne-t-il. Dans le même cheminement, ou presque, le SG de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Noureddine Bahbouh, signale que son parti n'est pas de ceux qui affichent des « appréhensions préalables ni de ceux qui donnent un quitus à l'avance à l'administration ». Pour lui, il faut attendre d'abord le déroulement des élections pour pouvoir se prononcer. Cela dit, il affirme que les partis qui estiment que les conditions ne sont pas réunies pour un scrutin libre et transparent « ne se sont pas totalement trompés ». Et pour cause, il met en avant le problème du fichier électoral qui n'est pas assaini, la composante des bureaux de vote qui n'est pas encore définie ainsi que le nombre d'électeurs qui n'est pas déterminé. Pour lui, le temps est venu pour l'administration d'assurer une élection démocratique ; la mise en place d'une commission de surveillance des élections est loin d'être « un gage » pour la transparence des élections.
Des islamistes méfiants, mais partants De son côté, le mouvement Ennahda indique, dans un communiqué, que les leçons des élections législatives n'ont pas été retenues par l'administration. C'est pourquoi, il estime que les élections locales ne seront qu'une copie du scrutin du 10 mai. Comme solutions possibles, le parti insiste sur l'éviction de l'administration de l'opération de vote. Pour ces raisons, le mouvement souhaite « le report des élections ». Enfin, Ennahda appelle la classe politique à plus de concertation pour prendre une « décision commune » quant à leur avenir dans ces élections. Ennahda n'écarte pas lui aussi l'éventualité d'un retrait de compétition. Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, s'inscrit dans cette même logique revendicatrice. Et même s'il a qualifié de « non événement » le scrutin du 29 novembre, son parti y prendra part. « C'est avant tout pour faire connaître le parti, nouvellement créé, à la population et faire connaître ses idéaux », justifie-t-il. Il ajoute que le pouvoir est « entièrement responsable » de cette situation caractérisée par non seulement le désintéressement des citoyens, mais aussi par le refus des militants de se porter candidats.


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