Les membres du Conseil national du parti Tajamoû Amel El-Djazair (TAJ) ont appelé à renforcer le processus de réconciliation nationale et à tourner définitivement la page de la tragédie nationale. Dans un communiqué publié, hier, au terme des travaux de sa première session, le Conseil national du parti TAJ s'est « félicité de la stabilité et de la sécurité réalisées aux quatre coins du pays grâce à la réconciliation nationale », appelant à « renforcer davantage son processus et à tourner définitivement la page de la tragédie nationale ». Les membres du Conseil national de TAJ ont souligné la nécessité de « poursuivre les réformes constitutionnelles et politiques, afin de renforcer la stabilité, consacrer la démocratie, consolider les institutions de l'Etat et réaliser le développement global ». Concernant le plan d'action du gouvernement, les membres du Conseil national de TAJ ont salué les mesures et autres facilités introduites par le gouvernement en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens et le climat d'investissement, évoquant dans ce cadre « la lutte contre la bureaucratie et l'amélioration des infrastructures publiques et des services ». Ils ont également appelé à prendre en charge les revendications sociales « légitimes » des citoyens et à « faire prévaloir le dialogue avec les partenaires sociaux pour régler les problèmes en suspens ». Le Conseil national a, par ailleurs, salué la position officielle de l'Etat algérien à l'égard de la situation au Sahel, la qualifiant de « raisonnable et judicieuse ». Il a en outre appelé à la libération des diplomates algériens enlevés à Gao (Mali). Le communiqué final a également exprimé le soutien de cette formation politique à la vision prospective et à la position « éclairée » de l'Algérie concernant la situation internationale marquée par des mutations à la lumière de la crise financière mondiale étouffante et de ses retombées socio-économiques. Le Conseil national du parti TAJ a aussi salué le rôle positif des Etats et des instances qui ont soutenu l'obtention par la Palestine du statut d'Etat non membre aux Nations unies, appelant à défendre la cause palestinienne pour le recouvrement du droit palestinien. Il a également souligné son soutien à toutes les causes justes dans le monde, notamment la question du Sahara occidental, appelant à « faire prévaloir les intérêts des peuples sans s'immiscer dans leurs affaires intérieures et en respectant leur droit à la démocratie, à la liberté et aux droits de l'homme ».
