Les grandes puissances reprendront, aujourd'hui à Almaty, au Kazakhstan, leurs négociations avec l'Iran, au point mort depuis huit mois. Les 5+1 pourraient alléger, dit-on, les sanctions sur le commerce iranien d'or et de métaux précieux, en échange de la fermeture d'une centrale d'enrichissement d'uranium. Téhéran campe sur ses positions : les Occidentaux doivent accepter de lever leurs sanctions et reconnaître tous les « droits » nucléaires de l'Iran, y compris à l'enrichissement d'uranium sans restrictions. Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Iran produit, actuellement, de l'uranium enrichi à 3,5% ou à 20% sur deux sites.