Tahar Ouettar a voulu fonder sa propre expression pour exprimer des idées d'avant-garde au service exclusif de la promotion et du développement de la vie culturelle en Algérie. Il a consacré sa vie à l'action culturelle bénévole et préside depuis 1989 l'Association culturelle « El Djahidhia ». L'association est maintenant connue de tous. Elle a brillé par la participation de nombreuses personnalités de tous les domaines de la vie intellectuelle, littérature, scientifique, sociale et aussi religieuse. Des rendez-vous hebdomadaires ont eu lieu. Il faut dire que le siège d'El Djahidhia est situé en pleine ville et qu'il est doté des commodités nécessaires pour recevoir ses invités. Cet espace est doté d'un dispositif moderne. Elle possède notamment une bibliothèque, un espace consacré à la peinture, une salle de conférence, une salle de lecture et aussi un coin pour des rafraîchissements et des collations au cours de l'après-midi. Le centre culturel Tahar Ouettar a été très médiatisé. La presse fait souvent écho de ses manifestations culturelles. L'association El Djahidhia qui s'intéresse à l'édition de la littérature des jeunes talents et prometteurs, draine la participation des professeurs et chercheurs de multiples universités des quatre pôles du pays qui animent des cycles de conférences ainsi que des tables rondes au profit des étudiants ou plutôt des adhérents fidèles. Cette association se veut une fenêtre et un rayonnement culturel dans la wilaya d'Alger. Elle œuvre à la promotion de la culture protection notamment dans la capitale, à travers l'organisation, à longueur de l'année, des cycles permanents. Il existe aujourd'hui un prix Tahar Ouettar qui est décerné une fois par an. Ce prix récompense les poètes, les écrivains et tout auteur d'œuvre littéraire qui marque le monde national de la littérature et aussi du Maghreb et du Monde Arabe. Il convient d'informer qu'El Djahidhia publie une revue trimestrielle intitulée « El Tebyine » qui regroupe des œuvres dans le domaine de la littérature, du roman, de la poésie, du théâtre, ainsi que d'autres recherches scientifiques. Cette même association organise le prix maghrébin « Moufdi Zakaria », doté de 500.000 DA, et le prix annuel du roman « El Hachemi Saidani », lancé en 2009. Il faut noter que Tahar Ouettar affecté par une longue maladie a gardé des liens très solides avec sa fondation « El Djahidhia ». Il n'a pas cessé de donner des orientations, de fixer les programmes d'animation culturelle et de veiller à la bonne gestion de ce centre culturel. El Djahidhia représente un exemple de fondation œuvrant pour le rayonnement culturel qui s'est fixé dans le temps et dans une fructueuse activité. L'élan que lui a donné le regretté « Ami Tahar » est si puissant que cette fondation illumine encore bien longtemps le ciel de notre monde culturel.