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« Le problème du rendement ne se pose pas avec acuité chez le privé »
Le mois sacré vu par... : ­Hassen Khelifati, P-DG d'Alliance Assurances
Publié dans Horizons le 03 - 08 - 2013

Hassen Khelifati, fondateur d'Alliance Assurances, affirme qu'il redouble d'efforts durant ce mois sacré sans faire dans l'excès de zèle avec ses collaborateurs. Selon lui, il ne faut pas se cacher derrière le Ramadhan pour justifier les mauvais comportements. Côté solidarité, il propose d'emboîter le pas au Brésil, ayant instauré des aides directes au profit des nécessiteux.
Parlez-nous de votre rythme de vie durant ce mois sacré...
Ma journée commence à 8h30 au bureau et se termine habituellement vers 17h30. Après je rentre à la maison et je fais une petite sieste ou un peu de sport avant de rompre le jeûne avec ma petite famille. Dans la soirée, je me consacre aux « tarawih », ensuite je rends visite à des amis ou réponds à des rendez-vous professionnels. Durant le Ramadhan, je double le rythme de travail. Ce qui étonne d'ailleurs mes proches collaborateurs. D'autant plus que l'on gagne le petit moment que l'on consacrait au déjeuner durant les jours ordinaires. Je programme beaucoup de réunions pendant cette plage horaire. Je me discipline mieux durant le Ramadhan pour éviter le gaspillage et je ne vais jamais dans la cuisine avant le « ftour » pour voir ce qui se prépare comme plats. Je découvre le menu au moment d'el Adhan. Mais j'ai exigé au tout début du mois à ma conjointe une alimentation légère, une chorba, du bourak, un petit plat et des salades. Point de boissons gazeuses ou de jus, uniquement de l'eau. Avant de dormir, je prends des fruits seulement et je n'attends pas le « s'hour ». Le Ramadhan nous rend visite une fois dans l'année alors on doit en profiter pour purifier davantage notre âme. Cela dit, quand je reçois des invitations j'essaye aussi de les honorer.
Mais le gaspillage est toujours de mise durant ce mois...
On entend parler de gens qui gaspillent et qui n'ont même pas les moyens. Les ordures se multiplient et c'est vraiment inquiétant. J'estime que le Ramadhan est avant tout un mois de piété. On doit se remettre en cause et penser un peu aux autres. L'argent gaspillé peut être donné à des nécessiteux qui en ont vraiment besoin. Ce mois est une occasion aussi pour développer la maitrise de soi-même. Rien ne justifie notre colère et notre affolement. Avec mes collaborateurs je ne crie jamais sous prétexte que je jeûne. Je ne veux pas me cacher derrière le Ramadhan pour changer de ton ou pour créer des problèmes aux gens. Ce qui se fait par beaucoup de responsables dont le tempérament change radicalement. On doit donner l'exemple en termes de comportement. Acheter sans consommer est un acte rejeté par notre religion. On sent aussi que notre économie prend un sacré coup durant le Ramadhan. Surtout que ce mois intervient ces dernières années pendant les congés annuels. Ce qui constitue un facteur aggravant. Justement, je dis à mes collaborateurs qu'il faut profiter de l'accalmie du Ramadhan pour entreprendre des actions qu'on n'aurait pas pu faire durant l'année. Globalement, on ressent un certain ralentissement du rendement et cela se répercute sur le taux du chiffre d'affaires et en terme de recettes. Les gens perdent leurs moyens et sont vraiment diminués en raison du jeûne. À mon avis, ce problème ne se pose pas avec acuité chez le privé qui impose plus de rigueur. Je gère plus de deux cent personnes au niveau central. On a des contrôles d'accès et beaucoup de travail à assumer. Donc, on a ne souffre pas beaucoup de ce phénomène d'absentéisme durant ce mois. Les choses sont mieux contrôlées.
Avez-vous initié des actions de solidarité ?
Effectivement je le fais à titre individuel et même dans le cadre de mon entreprise. On a aidé quelques associations sans faire dans la publicité. On a ouvert aussi des restaurants de la Rahma au profit des démunis. La manière de donner le couffin du Ramadhan pose problème. Je pense qu'on pourrait accomplir cette opération autrement, en préparant les choses en amont. Il faudrait recenser les familles qui sont dans le besoin. Le Brésil a par exemple pensé à donner des aides directes à travers un chèque. On peut éviter d'exposer les gens devant les mairies. Cela est dégradant. Certes, notre Etat est généreux et veux aider ses concitoyens, mais il faut qu'il y ait une traçabilité des dons pour savoir qui a pris quoi. Ce qui nous évitera de subir le phénomène des indus-bénéficiaires. La société doit dépasser les schémas anciens pour s'inscrire dans la modernité, même si elle ne doit en aucun cas renoncer à ses traditions ancestrales.


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