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bijouterie d'Ath Yenni Mohamed Ouramdane Kerkouche, un artisan aux mains d'or
Portrait
Publié dans Horizons le 22 - 11 - 2013


On définit généralement le bijou comme un petit objet précieux mais qui représente, au fait, toute une culture du symbole, du mythe et des légendes. La Kabylie est sans doute la région du Maghreb la plus créatrice de bijoux dont la réputation revient au travail des Iheddaden nel'fetta, artisans bijoutiers des Ath Yenni, dont les ancêtres, joailliers émérites du Royaume de Koukou au XVIe siècle, avaient introduit des techniques nouvelles, telles que l'émaillage et le filigrane. La descendance et la relève sont assurées. Mohamed Ouramdane Kerkouche est un exemple parmi tant d'autres. Son atelier se trouve dans la capitale du bijou, dans la localité d'Ath Lahcène, à Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Son sérieux et son savoir-faire font de lui un artisan modèle. Le métier de bijoutier se transmet d'une génération à une autre et de père en fils en Kabylie, dira-t-il. Alors que les contraintes ont poussé bon nombre d'artisans à mettre la clef sous le paillasson, M. Kerkouche s'investit davantage dans ce domaine. Il aime, sans nul doute, ce qu'il fait. D'ailleurs, cela fait 25 ans qu'il confectionne des bijoux. Il s'est découvert une grande passion dès son jeune âge grâce à son père et à son grand-père qui lui ont inculqué cet art ancestral. Depuis, il confectionne, avec savoir- faire, bagues, colliers, bracelets, broches et boucles d'oreilles. Sur sa table de travail, il montre à ses invités un nombre important d'anciens bijoux qu'il a lui-même fabriqués, notamment tabzimt, amechloukh, el-mechbouk, taâssabt et des boucles dites « Karima ». C'est dire aussi que des noms d'artistes sont attribués aux bijoux. Mais cet orfèvre déplore la cherté de l'argent. Le prix du kilogramme est estimé à 12 millions de centimes. Il parlera également de la difficulté de trouver du corail. « Il n'est pas disponible », a-t-il révélé. Il est difficile pour les artisans d'écouler leurs produits, dira-t-il. Malgré les problèmes rencontrés, M. Kerkouche a pris l'initiative de former trois apprentis. « J'aurais encadré une vingtaine de jeunes si la matière première était disponible sur le marché », nous confie-t-il. M. Kerkouche ne perd pas espoir. Il attend avec impatience l'ouverture, la fin du mois en cours, de la première école de formation de taille de pierres précieuses à Tamanrasset. Des Brésiliens vont assurer l'encadrement avec la participation de trois formateurs artisans de Tizi Ouzou qui prendront en charge des stagiaires à l'échelle nationale. Ainsi, beaucoup de régions sont connues pour leur attachement viscéral à cette activité qui a souvent et difficilement résisté aux multiples problèmes que rencontrent les artisans. Avec la nouvelle structure tant attendue par les artisans, la fabrication du bijou kabyle prendra assurément un nouveau souffle.

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