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Mille livres pour conter mes peines
35e El Anka anniversaire de sa disparition
Publié dans Horizons le 26 - 11 - 2013

El Anka s'autorisait l'impertinence de ne jamais reprendre, d'une fête à une autre, le même « tempo » d'une qacida. « Disciple de Nador et s'inspirant des poètes Ben Msseyeb, Benkhlouf..., El Anka est resté respectueux des aînés et des maîtres. Qu'a-t-on fait de la gratitude pour le cardinal depuis sa mort ? Grande question. Grand débat. « Ach del aâr alikoum... » Raïs Hamidou ex-Pointe Pescade. Exactement près du bistrot « Tout va bien » du défunt Toufik, la voix d'El Anka parvient depuis une voiture en stationnement. Ses quatre occupants viennent à peine de se sortir de l'adolescence. « Depuis notre tendre enfance, chez nos grands-parents, nous avons grandi au rythme du mandole d'El Anka et des ra de la derbouka de Allilou ». La grosse tempête du raï (80-2000) ou la vague du R'NB ou du rap soutenus et ventilés officiellement et par « l'air du temps », n'ont pas réussi à « ruiner » le patrimoine chaabi. Alger, ça grouille au square Port-Saïd. « Je cherche des CD spécial fêtes d'El Anka. J'ai les dates et les lieux des cérémonies » demande un homme à un disquaire à la rue Ben M'hidi. « Je n'ai que deux MP3 que j'ai moi-même achetés à la Casbah chez des revendeurs occasionnels. Ce qui vous intéresse serait disponible chez les ambulants du piratage à Bab El Oued », répond le disquaire. Tout se perd.On meurt une fois. Même les momifiés ou les « conservés » ne peuvent être réincarnés. Les artistes, si ! El Anka est un artiste... Il a quitté ce bas monde, il y a trente-cinq ans. Un de ses amis et ancien disciple disait la semaine dernière du côté du café « Malakoff » (Place des Martyrs) que son père artistique El Anka se meurt toujours dans la mémoire artistique, même si la presse le réveille chaque 23 novembre depuis 1978. Le posthume ne nourrit pas la culture. Toute l'identité culturelle ancestrale ou contemporaine a été ensevelie volontairement - au nom d'une politique de « conjonctures » - par les orientations des arts algériens. N'a-t-on pas dilapidé des devises en stages pour former ces chanteurs algériens sous le sceau du « renouveau » appelé dans notre TV unique « Attarab el Arabi ? ». Et le « Ettarab el Djazaïri ? » Passons.Ce fut les débuts de la mort lente et certaine des genres musicaux dits folkloriques ou typiques à chaque région. Le chaâbi était ciblé. Comment faire ? Les penseurs (comprendre les « ponceurs ») guettaient El Anka dans leur collimateur. El Anka lui-même avait senti les tirs groupés et répondait à certains confrères mélomanes qu'il était plus sage de laisser au puits son couvercle. C'était là une réponse d'un maître angoissé, dégoûté mais aussi une façon de dire : « Je suis encore vivant et mon chaâbi envoûte et berce les Algériens en dépit de toutes les batteries bureaucratiques. Pourquoi le pouvoir culturel s'est-il attelé à chanter les textes et les idéologies fabriqués au détriment de l'art du terroir ? Cette année, même les medias ont zappé le rituel hommage...El Anka est né pauvre et mourut modestement. El Anka s'en allé en cardinal et en héros d'un art : la chanson chaâbi. Quel maître pouvait avoir cet attachement du peuple ? « Seulement celui qui chanta le populaire et tous les quotidiens de la masse ». Et nul ne l'a fait autant qu'El Anka. Constat irréversible. Réalité incontournable et classement hiérarchique que le temps et l'art ont figé et signé pour l'éternité du « chaâbi ». Quels chemins escarpés El Anka a pris
Il avait dix ans ce « Ouarab Mohand Idir », lorsque son oncle maternel l'inscrit au nom de « Moi c'est Khalou... et au préposé de l'état civil de reproduire Halo Mohand Idir » au fichier d'état civil en ce 20 mai 1907.L'école ne lui réussit pas. Il ne pouvait supporter la misère et se permettre des études. Il préféra l'école de la rue et de la débrouille pour aider son père et sa famille . « C'est de la faim et de la misère que j'ai tiré les enseignements de la vie » (traduction approximative de « qarani el djouû oulehfa ».Il n'avait donc que 10 ans en ce Ramadhan 1917. Entre le port d'Alger et sa venelle natale de la rue Tombouctou (Casbah), le bambin Mohand Idir en fera son itinéraire de chaque crépuscule pour porter la gamelle du dîner à son oncle. Un soir, en arpentant les ruelles de la Casbah, le jeune Mohand Idir s'arrête sec et colle son oreille à une fenêtre d'un café maure. Des notes d'un genre musical et une voix le « condamnent » à écouter longtemps ce qui fusait de l'intérieur. C'était Cheikh Nador qui donnait, comme chaque soir, une « guessra ». Il (El Anka) est déjà « possédé » par ce rythme et se voit sans cesse au milieu de cette troupe qu'une autre venelle ne lui aurait jamais fait découvrir. « La ruelle du destin » dira Rabah Saadallah dans un débat organisé à la salle El Menzah, à Sidi Abderrahmane. Gâce à cette « zenka » qui lui ouvrit, rapidement, toutes les voies du jaillissement d'une voix sublime, envoutante, d'un chaabi devenu prestigieux par le remodelage du déjà jeune grand cheikh M'hamed El Anka. Le genre est personnalisé. Eponyme. Le « Ankaoui » est né.Le colonialisme, la misère, la promiscuité et le « statut » de rural « citadiné » réduisent la volonté des uns et des autres à s'accrocher. Le jeune Mohand Idir, dont les parents étaient originaires des Ait Djennad (Azzefoun), ne se sentait pas étranger à cette Casbah et tout ce qu'elle renfermait. Ce qu'elle donnait. Ce qu'elle exigeait. D'autres témoignages situent le village ancestral des parents d'El Anka à Taguersift, tout près des Djennad. Le Medh et l'andalou régnaient sans partage sur la vie artistique algéroise. Un bain culturel — surtout durant les fêtes — qui redonnait à une ville « surveillée » un air de vie, de communion, d'évasion et surtout pas « française. Le chaâbi de Mustapha Nador était considéré par les maîtres du medh et de l'andalou comme un « mélange » voué à l'échec mais demeurait « dangereux » parce que genre nouveau. Parce que beaucoup d'Algérois commençaient à y prendre goût. Ce sera aussi une grande lutte qu'El Anka — après la mort de son maître Nador — entamera pour imposer d'abord le chaâbi et enfin surclasser le medh et l'andalou qui resteront figés. Stéréotypés. El Anka « bambin » entamera son apprentissage en curieux, les sens en éveil. Il était tous les soirs en face de l'orchestre de Mustapha Nador. Guettant les moindres gestes, il tambourinait au rythme des chansons. Aussitôt, Mustapha Nador le teste à la derbouka. Il est d'emblée accepté et s'initie à la mandoline. Là, sa virtuosité comble le cheikh Nador qui voyait déjà en Mohand Idir son digne successeur. Ses facultés de mémorisation, d'assimilation et sa persévérance lui vaudront d'être benjamin de l'ensemble dirigé par Cheikh Nador. Il est surnommé El Anka (Phénix). D'autres diront que ce surnom lui a été collé parce que « l'apprenti » ne lâchait rien de ce que Nador entreprenait. Une sorte de « sangsue » ! Anecdote de l'époque peut-être...
Mustapha Nador meurt en 1925. El Anka n'avait que 18 ans et la lourde responsabilité de perpétuer l'œuvre ou s'éclipser. Il a le vent en poupe et beaucoup de mélomanes de l'époque en feront déjà un « mythe » et diront que « l'élève pouvait dépasser le maître ». El Anka perfectionnera et modèlera le chaâbi à sa façon. Son mandole « parlera ». L'inspiration et surtout l'improvisation seront ses forces. Ses fondements.« Je sais au moins une chose : El Anka, vers les années quarante, nous avait déjà fait « oublier » Nador. Nous sommes en 2013 et personne ne nous a fait oublier El Anka. Enfin si : les médias et la culture officielle le tuent d'année en année. Je ne parle pas de la presse écrite » témoignait un ex-bras ­ « banjonniste » d'El Anka, encore de ce monde. « J'ai personnifié le chant et la musique chaâbi en les améliorant, en leur donnant un style typique qui force, de nos jours, l'estime et l'admiration du grand public. Il n'aura jamais tort le « Phénix ».La bureaucratie « dérèglera » le mandole d'El Anka qui enregistre un « quelque chose » à la RTA. Le courant ne passe plus. « La cohabitation de l'art avec la bureaucratie était antinomique pour El Anka qui refusait les stéréotypes ou qu'on réfléchisse à sa place dans son royaume. Normal, quand on sait qu'El Anka de 1938 à 1957 fera de l'école Kamandja son « conservatoire » qui produira d'excellents talents à l'indépendance. Les Hacène Kaouane, Chercham, Tamache, Kobbi, Bourdib, Herzallah ne sont pas tombés du ciel. C'est le fruit de la formation dispensée par El Anka. Le maître continuera à composer à chanter et à..... improviser dans les « styles ». C'est l'apogée d'un homme et du chaâbi. Bien avant, El Anka est consacré pour les publics de Tunisie, du Maroc et de l'émigration.Quelqu'un l'a entendu dire de son mandole : « Mais qui est donc l'esclave de l'autre, moi ou lui ? » Puis comme tourmenté par la question qu'il s'est posée, il déduisit : « Qu'importe, puisque nous sommes unis ».Vers 1975, je le vis pour la première fois sur scène. Evènement pour moi et ma génération. Lycéens. C'était à l'occasion de l'inauguration de la clinique de Chéraga. El Anka y était soigné et un infirmier chuchota à l'oreille d'un organisateur la présence du Cheikh dans l'un des services de la clinique. L'autre version assurait que c'était les artistes programmés pour la soirée et qui venaient de rendre visite au maître qui l'avaient supplié pour une « refda ». La nouvelle s'est répandue comme une note « enivrante » à tous les quartiers. On scandait son nom. La soirée débuta avec de grands noms de la chanson algérienne. Il était presque minuit. En pyjama et drapé dans sa kachabia, la cardinal, souffrant et le visage émacié, s'avance vers la foule. On l'aide à monter sur scène. Il colla, d'un geste familier et sec, son mandole contre son ventre et « Lhmam ellirabitou » arrachera les larmes à beaucoup de présents. Voûté mais toujours élégant, il s'appliquait, malgré la fatigue, la souffrance, à hausser le rythme. Il entamera même une envolée « mandolienne » à dérouter l'orchestre qui a toutes les peines du monde à le suivre. Soirée chaâbi « mathématisée » repliqua quelqu'un pour qualifier l'harmonie et le doigté du Cheikh dans « leouthar ».« Même malade, il a répondu à l'appel des mélomanes... » Le maître pleura à son tour quand toute l'assistance lui souhaitait de tout cœur et en chœur un prompt rétablissement.Sévère El Anka ? Il l'était dans le respect du travail. Les répliques et réparties sont monnaie-courante chez lui. Qui s'y frotte s'y pique. Ses compagnons sont encore là pour en témoigner. Disponible et pas « Marchand » d'art étaient aussi les qualités du grand maître. Il refusait la compromission et l'art et le public lui seront reconnaissants. Sinon comment une culture « officielle », s'acharnant sur l'art populaire, n'a récolté auprès de la masse que de la ... passion pour El Anka et les autres grands artistes du chaâbi. C'était toute la victoire d'El Anka face à un « détournement » d'un pan entier de la culture algérienne.
Il avait 71 ans et aimait encore son art que beaucoup (et lui-même) lui reprochent d'avoir trop personnalisé. Privatisé. Avait-il les moyens de l'inculquer ? Beaucoup ont appris de lui mais beaucoup de « formés » l'ont aussi abandonné et pas « reconnu » parce qu'ils ont pensé qu'ils étaient « arrivés » au palier supérieur. Histoires drôles.Le 23 novembre 1978, le maître disparaissait. Les Algériens le pleureront. Certains ne se consoleront jamais. El Anka est mort et son legs risque d'être étouffé. Dilapidé. Rabah Saâdallah écrira un livre « typique » et « caracteriel » en ami et mélomane du Cheikh au même titre que le célèbre Hadj Ali qui consacra sa plus claire encre au Cardinal. La presse l'évoque de temps en temps. Ses proches dans l'art se « mettent » eux aussi à disparaître. Certains refusent carrément d'y apporter leurs témoignages.Que reste-t-il des œuvres d'El Anka ? Des promesses après sa mort qui « brûleront » avec les politiques culturelles. Une seule exposition de photos et une table ronde animée par Mustapha Toumi. La Fondation « El Ankaouia » sera confiée à El Ankis et au fils du défunt. Qu'en est-il advenu ? La télévision et la radio (chaîne I) ne diffusent que très rarement la chanson d'El Anka. La chaîne 3, particulièrement la radio Bahdja, à ses débuts, a depoussiéré les bobines du maître au grand bonheur des « chaabistes ». « Des gens ont payé de leurs poches des enregistrements qu'ils nous prêtent » avoue un ex-animateur de la radio Bahdja. Aucun organisme conservateur, comme dans tous les pays, n'a daigné préserver quelques « trucs » du maître. Ailleurs, les succès des grands artistes sont compilés sur des platines en or.Le chaâbi a été dilué. Il a perdu chaque jour que Dieu fait un peu de ses notes. El Ankis et tous les autres sont « fatigués » des lourdeurs de la culture. Des galas de ...l'ambiance et de la chanson des hurlements. Les jeunes activent avec les moyens du bord pendant que « l'égyptianisation » de notre culture reste toujours d'actualité. Les satellites donnent le coup (le coût) de grâce. La chanson, tous genres confondus, est un fonds de commerce à thèmes de circonstances et d'évènements ne reculant pas devant la commande propagandiste. Un opportunisme ambiant...H'sissen, Bourahla, M'Rizek, Dahmane Ben Achour, Slimane Azem, Hnifa, Meriem Fekai, Dahmane El Harrachi, Guerouabi sont-ils de simples passants qu'il faut oublier ? Le plus triste c'est qu'on ne préserve même pas leurs œuvres « volées » par de pseudo chanteurs trabendistes. Combien de ces perroquets nazillards se sont enrichis et médiatisés outrageusement en reprenant les chansons des maîtres disparus ?Vie culturelle figée dans un tunnel sans lanternes. El Anka se vend en quantité et en qualité à Barbès et Marseille. Des disquaires des trottoirs de Bab El Oued, de la Place des Martyrs ou d'El Harrach proposent des chefs-d'œuvre, qu'ils « piquent » sur YouTube, à 25 dinars. Où sont passés les enregistrements d'El Anka ici en Algérie ?Pourquoi ne pas organiser un colloque sur la culture du chaâbi où l'on ferait appel aux collectionneurs et amis des maîtres du chant populaire, de rassembler cette richesse (disques, cassettes) à réenregistrer et à conserver dans un lieu public ? Cela servira les générations futures.« Il ne faudrait pas attendre El Djanaza (les funérailles) pour parler d'un artiste, répondait à Horizons, en 1989, le jeune ministre de la Culture de l'époque ajoutant qu'en Algérie, des « Khadda », El Anka, Issiakhem existent, d'autres émergeront mais qu'on ne pas motive pas. Les artistes sont menacés physiquement et moralement. » Faut-il en dire plus ? « Yahasbou koulchi khtif ». Sans traduction !


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