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Nouvelle Obsession Des algériennes
Perte de poids
Publié dans Horizons le 08 - 08 - 2014

Les « modèles » corporels d'il y a plus d'un siècle sont devenus « anormaux ». Exit donc rondeurs et visages joufflus synonymes de femmes bien portantes, solides pour les tâches ménagères et aptes à la procréation. Bienvenu au corps filiforme dépourvu de graisse que déifient les médias d'outre-mer. De nos jours, on aura plutôt tendance à se moquer de celle qui se laisse envahir par les kilos en la traitant de « grosse ». Tout le monde est conscient du choc et de l'effet que peut provoquer ce mot chez une femme à qui il ne reste plus qu'à se tourner vers un régime alimentaire. Et c'est là que tout commence. « Je vais pouvoir enfin me mettre en maillot sans complexe », s'exclame Sofia. L'image que lui renvoie son miroir la satisfait amplement. Bon nombre de femmes lui envieraient sa place. Mais pour en arriver-là, Sofia a dû trimer : visite chez un nutritionniste, sport et régime diététique draconien. « J'ai eu la chance de tomber sur un bon nutritionniste qui m'a conseillé d'abord de m'armer de beaucoup de patience pour faire disparaître lentement mon surpoids », raconte-t-elle. Un vrai parcours du combattant. Mais c'est avant tout une bonne hygiène de vie. « Je devais éviter les aliments trop caloriques sans pour autant me priver. Une activité physique au quotidien et le tour est joué, avec beaucoup de sacrifices cependant », explique-t-elle. Si Sofia a eu cette chance, ce n'est pas le cas de Naima qui a vécu une mauvaise expérience. « En feuilletant un magazine, je suis tombée sur un régime amaigrissant sévère certes, mais très prometteur. Je m'y suis mise. Je me voyais déjà svelte retrouvant la silhouette de mes vingt ans. J'ai sué sang et eau. Au final, j'ai réussi à chasser le surplus de kilos, mais j'ai vite déchanté car je n'ai pas mis longtemps à les reprendre, si ce n'est davantage quand j'ai arrêté cette diète. La volonté n'est pas inépuisable, un jour ou l'autre, on perd le contrôle et on finit par craquer », se désole-t-elle.
Régime : le revers de la médaille
« Attention à l'effet yoyo du poids, résultant de la multiplication non contrôlée de régimes parfois ratés, parfois réussis », avertit le docteur Dalila Ouali-Ait Kaki généraliste, spécialiste en endermologie, mésothérapie et photothérapie. Et pour cause, un régime trop contraignant se solde souvent, selon elle, par une crise de gourmandise aiguë synonyme de prise de poids inéluctable. Un véritable cercle vicieux. « Ces déséquilibres peuvent causer de la fatigue, des troubles digestifs, une perturbation de la concentration, des risques de fractures, des calculs biliaires, des perturbations hormonales », prévient-elle. Pour cette spécialiste, il n'existe pas de solution ou de produit miracle. « En nutrition, l'équilibre alimentaire est essentiel », note-t-elle. C'est l'équilibre entre les glucides, les lipides et les protéines, mais aussi entre les apports caloriques alimentaires et les dépenses du corps. « L'alimentation doit couvrir nos apports nutritionnels en apportant glucides, lipides et protéines, mais aussi des vitamines, des minéraux, des fibres et de l'eau. La pratique sportive apporte, par ailleurs, plus d'avantages pour la santé que celui de faire maigrir vite », précise-t-elle, rappelant qu'intégrer une routine d'entraînement sportif peut effectivement atténuer de manière conséquente les risques de divers troubles, notamment ceux liés au cœur. Reste que, pour elle, les suppléments nutritionnels peuvent se révéler bénéfiques pour ceux qui veulent mincir, notamment par leur effet stimulant. « Mais ces produits à eux seuls ne peuvent en aucun cas favoriser une perte de poids s'ils ne sont pas associés à un régime alimentaire hypocalorique ou du moins équilibré », observe-t-elle. Ce que justement a fait Ghania après une grossesse qui lui a fait prendre du poids. Une situation qui l'a mise mal à l'aise. « Je ne me supportais plus. J'ai donc diminué ma consommation de pain et banni sodas et sucreries. Je fais partie de celles qui détestent le sport mais j'estime que le ménage est déjà une activité physique intense. J'ai perdu près de 9 kg. Ma devise est de manger comme un roi le matin, comme un prince à midi et comme un pauvre le soir », résume-t-elle. Selon le Dr Dalila Ouali-Ait Kaki, c'est entre 18 et 25 ans que les femmes sont les plus sensibles à leurs poids. « Au-delà de cette tranche d'âge, on ne peut que parler d'attitudes attentives et raisonnables observées dans la majorité des cas », indique-t-elle. Mais la hantise du poids chez la femme peut faire pousser le détail jusqu'à l'obsession. Nadia, 45 ans, 1m 64, 52 kg, ne souffre pas de surpoids mais de la cellulite. « Un vrai cauchemar », avoue-t-elle. Comme elle, près de 80 % des femmes sont victimes de cette graisse stockée par l'organisme au niveau des fesses, des hanches ou des cuisses. Elle a fait appel à la dextérité de son esthéticienne. « Les séances sont au nombre de 2 par semaine pour un meilleur résultat. L'esthéticienne m'a bien expliqué qu'on ne perdait pas en poids, mais en centimètres. Elle fait un drainage après le palper-rouler. Elle m'a aussi dit qu'il fallait que je boive beaucoup d'eau et qu'il fallait aussi bouger... », raconte Nadia. Et même si elle ne croit pas aux miracles elle dit avoir retrouvé une peau plus lisse.
La minceur : gage d'un boulot sûr ?
Outre les critères esthétiques, la minceur est aussi associée au contrôle de soi et au dynamisme, des qualités très appréciées en milieu professionnel. Un constat que confirme d'ailleurs un responsable de l'ANEM. « Dans leurs offres d'emploi, les entreprises mettent toujours la mention présentable », signale-t-il. Mais que cache ce qualificatif ? « Pour nous, cela signifie que le candidat doit être propre et bien habillé », résume-t-il. A cela s'ajoute le port, même si les employeurs n'en parlent jamais ouvertement. Pour Fahima, une femme belle et mince aura plus de chances d'être embauchée en particulier si le poste à occuper exige un contact direct avec le public. « Un fait de société qui a tendance à se généraliser en Algérie », note-t-elle. Très clairement, aucune femme ne s'infligera des sacrifices draconiens juste pour entrer dans l'une de ses robes. Elles estiment que leur relation sociale, professionnelle et surtout affective sera meilleure lorsqu'elles seront... minces. La maitrise du poids est devenue la mesure étalon de la capacité de chacun à dominer et à réussir sa vie. « Il faut dire qu'aujourd'hui, le corps valide la personnalité plus que l'habit. Avoir un poids idéal remplace les bijoux qui rendaient la femme sublime. Autrefois, les tenues disaient tout ce qu'il y avait à savoir, aujourd'hui nous existons par nous-mêmes », souligne Fahima.


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