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Fête et trouble-fête
Chronique
Publié dans Horizons le 17 - 08 - 2014


Tout n'est pas splendeur sous le ciel bleu azur. La période du farniente et du soleil bronzant, à la fraicheur de l'eau turquoise, a aussi, comme une médaille, son revers. Il est dans ce flot d'incivilités sonores qui se déverse, à la nuit tombée, sous le beau prétexte du festoiement, sur les tympans. Apparemment, on doit se résoudre à vivre avec le bruit du tapage nocturne qui prend, chaque année, une nouvelle forme d'expression. Présentement, après avoir usité les fumigènes, qu'on croyait circonscrits dans les arènes sportives, il faut produire du son ou plutôt du vacarme, le plus strident possible, et à une heure la plus avancée possible de la nuit. La musique à hauts décibels, c'est vieux jeu. Même si on peut lui trouver des vertus. Non ! Les pétards et les feux d'artifice sont les plus indiqués dans ce concours insolite de qui troublera plus la tranquillité publique. Pour faire la fête, il faut exceller dans « le trouble-fête ». Qui s'avisera à faire entendre raison à ceux qui - parce qu'ils marient un proche ou circoncit un enfant - se font un point d'honneur à infliger un cauchemar d'explosions de préférence après minuit, c'est-à-dire à l'heure où la loi qui définit le tapage nocturne doit s'appliquer. Des détonations assourdissantes déchirent le calme déjà relatif de la nuit. La lumière multicolore des feux d'artifice troue la pénombre. Même les festivités d'une fête nationale prennent fin à minuit, dans tous les pays du monde. Les bébés réveillés en sursaut ? Les grandes personnes et les malades empêchés violemment de se reposer ? Une nuit blanche imposée à ceux qui doivent se rendre au travail, tôt le lendemain ? Tout ce beau monde, les fêtards s'en soucient comme d'une guigne. Ils sont le nombril du monde. Et ils s'attribuent le droit presque sacré, puisque la chose se passe dans l'impunité totale, d'éveil ou de sommeil, sur les riverains. La fête, jadis familiale, qui se vivait dans la communion des proches et des amis, est transposée sur la voie publique. On « modernise » le folklore par l'exubérance, le m'as-tu-entendu supplante le ringard m'as-tu-vu. Autres temps, autres mœurs. Passons sur l'épreuve infligée aux catégories vulnérables de la population. La joie des uns devient une colère rentrée, tout simplement, pour ceux, incrédules, encore acquis à l'idée de pudeur, de la quiétude et au respect des règles de la vie communautaire. Pour que le vivre ensemble ne soit pas synonyme de jungle. Pourtant, ici ou ailleurs, tout est réglementé. Les nuisances sonores sont définies comme attentatoires à la santé. L'article 3 du code de la santé publique énonce que « les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 dB) en période diurne (6h à 22h) et de 45 décibels (45 dB) en période nocturne (22h à 6h) ». Selon cette loi, toutes les émissions sonores supérieures aux valeurs limites indiquées sont considérées comme une atteinte à la quiétude du voisinage, une gêne excessive, une nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la population. En fait, une plainte pour tapage nocturne a-t-elle des chances d'aboutir dans notre pays ? Ou plutôt, les gens indisposés franchissent-ils le cap de la dénonciation auprès de la puissance publique. « Les pétarades » n'étant pas le propre de l'été qui ne fait que les amplifier, il est permis d'en douter.

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