« En plus du transport, il y aura une prise en charge des pèlerins algériens sur place à Arafat et Minen, conformément à un contrat signé entre les autorités algériennes et un partenaire commercial saoudien, car il s'agit pour nous de défendre l'honneur du pèlerin algérien en préservant ses intérêts et lui assurant une prise en charge à la hauteur » a affirmé le ministre des Affaires étrangères qui s'exprimait lors de l'émission « L'invité de la rédaction » de la Chaîne III de la Radio nationale. Le ministre a indiqué avoir instruit les membres de la « biîtha » (mission) de veiller à ce que les pèlerins algériens bénéficient de « toutes les commodités » et ce, a-t-il précisé, dans le respect du contrat signé avec le partenaire saoudien. « En plus de l'aide octroyée par l'Etat pour la 4e année consécutive, à savoir 24.000 DA pour chaque pèlerin, le prix du billet d'avion reste toujours soutenu et maintenu à 100.000 DA », a encore expliqué le ministre. A la question relative à la prise en charge sanitaire des pèlerins algériens qui se trouvent exposés à des maladies virales (Coronavirus et Ebola), Aïssa a assuré que la délégation sanitaire algérienne, composée de 105 médecins et assistants sanitaires, a été renforcée par des spécialistes en épidémiologie. Il a précisé que tous les pèlerins ont été soumis à un contrôle médical, en plus du contrôle qui se fait dans les aéroports de départ et d'arrivée, rappelant qu'une trentaine de hadjis n'ont pas satisfait aux contrôles médicaux. Par ailleurs et en réponse à une question sur « l'instrumentalisation de la religion » dans les Lieux-Saints de l'Islam, Aïssa a fait savoir qu'il a déjà interpellé les imams et muftis, qui encadrent les hadjis, dans le but de « les immuniser contre les idées des sectes venant de différents pays et dont les concepts deviennent des notions de l'Islam ».