En marge du Salon, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a souligné que les autorités algériennes ont consenti des efforts colossaux pour répondre aux besoins de la population en matière de médicaments. Dans ce sens, le premier responsable du secteur s'est félicité des acquis enregistrés. « 61 unités de production de médicaments ainsi que 162 projets sont en cours de réalisation, sous la supervision du ministère de la Santé et celui de l'Industrie », a-t-il affirmé. A la question relative au coût de la facture des médicaments en Algérie, le ministre a répondu qu'elle dépendait du marché international. D'ailleurs, dira-t-il, « le taux de production est très important et est estimé à près 70% ». « Il faut noter que la matière première est importée et son coût évolue également en fonction du marché », a-t-il précisé. Le ministre affirme que « l'Algérie évolue et est à la recherche d'autres espaces pour des échanges et des investissements dans le domaine pharmaceutique ». « L'Algérie constitue une plateforme pour l'Afrique et le Moyen-Orient », a-t-il rassuré. Evoquant la dernière rencontre avec les syndicats de la santé qui ont critiqué le nouveau projet de loi, Boudiaf dira qu'« il s'agit d'un projet et les discussions sont toujours en cours ». « Les revendications et propositions des syndicalistes sont prises en considération », a-t-il confié. « Il faut, cependant, voir le bon côté de ce projet de loi qui favorise l'universalité et la gratuité des soins. » « Il y a une réforme et une nouvelle vision », a-t-il rassuré. Pour ce qui est du virus Ebola, il a précisé que son département veille pour que l'Algérie ne soit pas touchée. « Le dispositif de surveillance et de contrôle est renforcé au niveau des aéroports, ports et frontières. »