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Les syndicats s'inquiètent
Publié dans Horizons le 17 - 05 - 2015


La recrudescence de la violence dans le milieu scolaire inquiète de plus en plus. Pour les syndicats, les causes sont nombreuses. Mais la plus importante reste à leurs yeux une démission généralisée et à tous les niveaux, à commencer par les parents. « Certaines familles ne s'intéressent ni au comportement ni à la façon avec laquelle évoluent leurs enfants », indique le porte-parole de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), Messaoud Amraoui. Selon lui, cette violence est parfois le fait des parents eux-mêmes. « Il arrive souvent que des parents, à la suite de mauvais résultats de leurs enfants, s'en prennent violemment aux enseignants et à la direction de l'établissement », note-t-il, déplorant, de ce fait, l'absence d'un programme de prévention qui sanctionne ce genre de comportement à l'intérieur de tous les établissements scolaires. Comment cette violence s'est installée dans un milieu réputé être une citadelle de l'éducation ? « L'évolution, la complexité et le degré de gravité et des répercussions de cette violence dépendent des spécificités socioculturelles, économiques et politiques de chaque pays », explique le syndicaliste, rappelant que le phénomène se limitait auparavant à des cas de petites violences entre élèves. « Aujourd'hui, ça a pris une ampleur démesurée », observe-t-il avant d'asséner : « Cela ne semble choquer ni émouvoir personne. La violence s'est banalisée. » A cela s'ajoute le fait que « le texte d'orientation 08-04 du ministère de l'Education nationale ne prévoit aucune loi qui protège contre les violences scolaires et protège l'enseignant », regrette-t-il. La solution ? L'UNPEF appelle l'ensemble du personnel éducatif et les parents d'élèves à s'associer pour parler librement de ce phénomène pour trouver une solution. « Il est nécessaire aussi d'établir un dialogue permanent entre les enseignants et leurs élèves à même d'apporter des changements dans les comportements et prévenir toute forme d'agressivité », suggère-t-il. Le SG du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, pense également que la violence scolaire est générée par la violence sociale, « devenue ingérable ». Le renoncement de certains parents, le manque d'encadrement, et d'activités sportives et culturelles contribuent, selon lui, à annihiler l'épanouissement de l'enfant. « Le manque de loisirs fait que l'enfant se retrouve compressé par son cursus scolaire au quotidien, d'où son comportement agressif dans certaines situations, en plus des conditions familiales dans lesquelles il évolue », soutient-il. Idir Achour ne disculpe pas pour autant les enseignants. Il ne manque pas de pointer du doigt certains d'entre eux « poussés à la violence ». « Cela est la conséquence de l'absence d'un cadre leur permettant de gérer leurs élèves de façon cohérente et cela pousse certains à recourir à la violence pour maintenir l'ordre », signale-t-il. Selon lui, certains enseignants ne sont plus en mesure de poursuivre leur carrière et se heurtent, de ce fait, à une dépression, ce qui les rend aussi plus agressifs envers les élèves. S'ajoute à cela, relève-t-il, le déplacement des populations. « Le déménagement vers de nouvelles cités, la rencontre d'autres personnes qui ne sont pas du même milieu ni du même niveau, le choc des mentalités, font que l'enfant n'arrive plus à s'exprimer par la parole et a recours aux gestes et à la violence pour s'imposer », souligne-t-il. Plus insidieux encore : la dévalorisation du savoir et de la connaissance dans notre société sont, de son avis, deux choses qui nuisent à l'individu, particulièrement les apprenants, et font de la violence le seul procédé pour exprimer leur désarroi. Et pour corser le tout, « notre société a tendance à encourager et à considérer plus ceux qui amassent facilement de l'argent que ceux qui ont fait des études mais se retrouvent au chômage », déplore-t-il. Face à cette situation, le CLA estime préférable d'instaurer un cadre réglementaire qui protège aussi bien l'enseignant que les élèves en vue d'atténuer un tant soit peu les actes de violence dans un milieu censé prodiguer le savoir.

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