Lounis Aït-Menguellet et ses musiciens ont réussi, dès les premières exécutions musicales, à être en parfaite symbiose avec la salle. Le spectacle fut plein d'énergie et de vivacité, faisant la joie des présents. Le vaste chapiteau avait du mal à contenir tout le monde venu témoigner son admiration au poète, comme il l'a fait depuis l'ouverture de cet espace aux spectacles. « Ce sont des moments de pur bonheur. Nous avons eu aussi la chance de rencontrer des artistes de tous les horizons », témoigne Fifi, une habituée des lieux. Le public qui s'est déplacé pour Lounis est resté accroché aux paroles et à la musique de cet artiste qui jouit d'une grande popularité. « On ne reste pas insensible à l'écoute de ces chansons composées avec amour et passion », lance Mohand T, un inconditionnel d'Aït-Menguellet qui a fait le déplacement depuis Aïn Benian. C'est dire le respect que lui témoignent ses admirateurs qui l'ont de tout temps accompagné et le soutiennent dans cette belle aventure artistique. Un Lounis Aït-Menguellet impressionnant qui sait toujours offrir de la chanson à texte, pleine de sobriété qui donne à sa voix plus de mesure et de sincérité. Et ce dimanche soir, Lounis Aït-Menguellet n'a pas dérogé à la règle. Il s'est fait accompagner de ses six musiciens dans une parfaite harmonie. Un sans faute exemplaire. Dans un enchaînement ininterrompu. Ce qui plaît encore plus au public conquis, resté debout durant plus de deux heures, pour apprécier l'artiste en pleine forme qui a chanté « Ayen ayen », « Ayla », « JSK », « Nezra », « Acimi », « Dennubak », « Almusiw » ou encore cette chanson phare « Ruh nek adheqimeye ». Un vrai régal que ce spectacle, le premier algérois, en ce Ramadan
