Les avantages alloués aux sportifs algériens de haut niveau ainsi que leurs devoirs ont été clairement définis par le décret exécutif paru au Journal officiel du 23 août 2015. « Est entendu par sportif d'élite ou de haut niveau, tout sportif ou collectif de sportifs ayant réalisé une performance sportive de niveau national, international ou mondial », précise le décret. Suivant l'importance des performances qu'ils ont réalisées, les sportifs de haut niveau sont répartis en trois catégories : A, B et C, qui se répartissent à leur tour en plusieurs sous-catégories, chacune avec des droits et des devoirs bien définis. Les jeunes sportifs de haut niveau bénéficient, en effet, d'un allègement de leur cycle d'études dans les établissements de formation spécialisés, ainsi que de sessions spéciales de rattrapage, tandis que les athlètes plus âgés, exerçant déjà une activité professionnelle, « peuvent bénéficier d'absences payées pendant les stages de préparation et les compétitions ». « Le sportif d'élite et de haut niveau peut même exercer un travail à temps partiel avec conservation de sa rémunération à plein temps », a précisé le décret. Selon leur classification, les athlètes d'élite et de haut niveau bénéficient d'une rémunération mensuelle allant de deux à huit fois le salaire national minimum, au moment où les athlètes de la catégori C (la plus basse) « sont indemnisés en fonction des résultats obtenus », a précisé le décret. Les avantages alloués aux athlètes de haut niveau s'étendent même au service national. « Les clubs, les ligues et les fédérations sont tenus également d'assurer la sécurité des athlètes de haut niveau pendant l'exercice de leur activité, avant, pendant et après le déroulement de la compétition », a ajouté