à deux mois de la conférence de Paris sur les changements climatiques, l'Algérie s'engage pleinement dans la mise en place d'une stratégie efficace de protection de l'environnement. Signataire du protocole de Kyoto de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le 12 février 2006, l'Algérie a mis en œuvre une batterie de mesures à même de lutter contre les changements climatiques. A commencer par l'augmentation à hauteur de 27% à l'horizon 2030 de la part des énergies renouvelables, la réduction des gaz à effet de serre, le recyclage des déchets... Cet engagement a été réitéré, hier, à Alger, à l'occasion de la tenue d'une conférence internationale sur les changements climatiques. A noter que l'année dernière, l'Algérie a procédé, à l'issue de la conférence des parties de la convention des Nations unies, à la révision de son cadre institutionnel et réglementaire en matière d'efficacité énergétique et de la promotion des énergies nouvelles et renouvelables. La création d'un comité national du climat, dont l'objectif est de renforcer le dispositif institutionnel et d'assurer le suivi des programmes nationaux inhérents aux changements climatiques, figure parmi ces initiatives. Cependant, l'Algérie attache une grande importance à ce que l'accord devant déterminer le régime climatique mondial post-2020 au terme de la COP 21 soit « universel et équilibré », indique le représentant du ministère des Affaires étrangères à la conférence d'Alger. Il s'agit pour lui d'un accord « basé sur les règles et les principes généraux, notamment ceux liés à l'équité et au principe de la responsabilité commune, mais différencié des parties, selon leurs responsabilités historiques et leurs moyens et capacités respectifs ». C'est à ce titre que l'Algérie ne cesse de rappeler le rôle déterminant et laresponsabilité qui incombe aux pays développés pour le respect des engagements souscrits en matière de pourvoi des moyens de mise en œuvre efficiente de la lutte contre les changements climatiques.A condition que les principaux pays développés, grands émetteurs de gaz à effet de serre, adhèrent à la dynamique internationale de lutte contre ces changements climatiques, qui constituent une menace permanente pour la planète.