Les ouvrages des éditions Casbah continuent de faire sensation. C'est en tout cas le constat fait sur place à l'occasion du déroulement du Salon international du livre d'Alger (Sila). Le stand de ces éditions draine une foule exceptionnelle. Jeunes ou âgés, ils se bousculent devant les étals pour dénicher le « bon titre ». Dans un style mauresque plutôt tendance, valorisé par une lumière blanche, le stand a été soigneusement décoré pour présenter 40 nouveaux titres lors de cette édition du Sila 2015. Selon Sebaoun, représentant de Casbah Editions, une moyenne de 7.000 visiteurs s'arrête devant la maison quotidiennement. Les ouvrages les plus sollicités, dit-il, sont « Assouf N'ténéré » de Farida Sellal, « J'ai vécu le pire et le meilleur » de Mohamed Saïd Mazouzi, « Mimouni, l'écrivain, témoin et conscience » de Djohar Amhis Ouksel et tant d'autres ouvrages encore. « Notre participation est ordinaire, habituelle aussi bien au Sila qu'à d'autres manifestations dédiées au livre en Algérie », souligne Sebaoun. Il confie par la même que « Casbah Editions a réussi à attirer un important nombre de lecteurs vu qu'elle s'est spécialisée dans la littérature générale, essais et témoignages, questions d'actualité, encyclopédie, ouvrages scolaires et universitaires ». « Plus de 1.200 titres ont été édités depuis sa création. C'est un chiffre important réalisé grâce au sérieux et aussi à la politique adoptée par cette maison dont les œuvres sont accessibles à toutes les catégories », appuie-t-il encore. Pour notre interlocuteur, le Sila est l'un des plus importants au monde. « Il a acquis une certaine notoriété, d'ailleurs beaucoup d'éditeurs étrangers veulent participer à cet évènement culturel par excellence », précise Sebaoun. Selon lui, à travers cette manifestation, Casbah Editions tend à créer une osmose entre le lecteur et l'éditeur et travailler pour une meilleure distribution du livre et sa disponibilité surtout.