Le match de la cinquième journée du tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, prévu initialement demain à Ramallah entre la Palestine et l'Arabie saoudite, n'aura pas lieu. La Fédération saoudienne de football a annoncé, hier, sa décision de ne pas se rendre à Ramallah. La position des Saoudiens est motivée par « l'insécurité » qui règne dans les territoires occupés. La partie palestinienne réfute de fond en comble les « allégations » saoudiennes, affirmant avoir « pris toutes les mesures nécessaires pour assurer un séjour sans incidents de l'adversaire ». Dans une lettre adressée à la Fifa, les responsables saoudiens ont tenté de sauver la face, indiquant que leur décision a été murement réfléchie refusant de mettre en péril l'intégrité physique de ses joueurs. A la défaveur d'une telle attitude, l'Arabie saoudite risque gros. Si la Fifa est convaincue par les motifs avancés, l'Arabie saoudite perdra le match sur tapis vert. Dans le cas contraire, les Saoudiens seront tout simplement disqualifiés et les résultats de leurs matches annulés. L'équipe palestinienne, drivée par le technicien algérien Nourdine Ould-Ali, occupe la troisième place du groupe A derrière l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. En cas de victoire sur tapis vert, les capés du coach Ould-Ali se hisseront à la deuxième place renforçant leurs chances pour une qualification historique à la dernière phase des poules. La sélection palestinienne demeure, par ailleurs, sous la menace de l'annulation de sa rencontre contre la Malaisie programmée le 12 de ce mois à Al Khalil. « Nous avons saisi la Fédération internationale afin de délocaliser le match vers un autre pays. Nos requêtes n'ont pas trouvé d'échos. Nous allons saisir une nouvelle fois la Fifa afin de prendre au sérieux les risques sécuritaires », a déclaré le SG de la Fédération malaisienne Hamidedine Amine.
