La cérémonie de remise du Prix Assia Djebar du roman s'est déroulée hier à Alger, en marge du 20e Sila. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en présence des ministres de la Culture, Azzedine Mihoubi, de la Communication, Hamid Grine, et de membres du gouvernement. Le prix Assia Djebar en langue arabe a été remis par Azzedine Mihoubi à Abdelouahab Aïssaoui pour son livre « Sierra de muerte » (la montagne des morts). Rachid Boukherroub a été primé pour son œuvre en langue tamazight intitulée « Tisslit N'ou Ghanim » (la poupée de roseau). Ce prix a été remis par Hamid Grine. Amine Aït Hadi, auteur de « L'aube au-delà », a reçu, quant à lui, la première distinction en langue française des mains de Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Un total de 76 œuvres littéraires était en lice pour ce prix. Le jury, présidé par l'écrivain Merzak Bagtache, est composé d'écrivains, de critiques littéraires et d'universitaires. Le Prix Assia Djebar récompense les meilleures œuvres (roman, nouvelle ou récit) publiées en Algérie et par un éditeur de droit algérien, dans les trois langues. Institué par deux éditeurs publics : l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) et l'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep), il est doté d'un montant de un million de dinars pour chacune des trois catégories. « C'est plus qu'un prix, c'est un hommage à la femme algérienne tant défendue par Assia Djebar », s'est félicité Grine. Pour sa part, Mihoubi a félicité les heureux lauréats tout en saluant le parcours et les efforts consentis par les autres écrivains.
