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« Une date qui a montré la voie aux Africains », souligne Redha Malek 54e anniversaire de la fête de la Victoire - L'apc d'Alger centre commémore l'événement
C'est ce qu'a affirmé, hier, l'ex-chef du gouvernement, Réda Malek, lors d'une conférence animée à l'hôtel Safir à l'occasion de la célébration de la fête de la victoire marquant la signature des accords d'Evian. Cette rencontre, initiée par l'Assemblée populaire communale d'Alger centre avec le concours de l'Agence nationale de loisirs de la jeunesse (ANLJ) a permis à Réda Malek de réitérer devant des étudiants sahraouis et africains, « l'engagement indéfectible de l'Algérie en faveur des causes justes aspirant à l'indépendance ». Tout comme l'a été notre pays qui « près de huit ans de combat acharné et de grands sacrifices, a arraché son indépendance », dira Réda Malek. Pour l'ancien chef du gouvernement, « cette victoire n'a pas été pour l'Algérie seule, mais pour l'ensemble de l'Afrique. C'est une réalité historique car lorsque notre pays s'est engagé dans le combat libérateur, le colonisateur s'est rendu compte qu'il fallait admettre que ces peuples ont droit à l'autodétermination ».Evoquant les conditions ayant mené aux accords d'Evian, le conférencier a signélé la détermination de la France coloniale à rester en Algérie notamment après la découverte du pétrole au Sahara. « Une présence renforcée par l'arrivée de 800.000 soldats ». Il ajoutera que l'accession de l'Algérie à l'indépendance a montré la voie à suivre aux peuples colonisés en Afrique et ailleurs. Par ailleurs, l'orateur n'a pas manqué de revenir sur le droit sahraoui à l'autodétermination. « Il faut respecter les lois et règles internationales. Il est clair que lorsqu'un colonisateur quitte le pays qu'il a occupé, il revient au peuple colonisé de choisir son avenir. Ce que vit le peuple sahraoui est une injustice qui n'a que trop duré. La légalité internationale est bafouée », dira-t-il. L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Becheraya Hamoudi Bayoune, pour sa part, n'a pas écarté l'éventuel recours aux armes devant l'obstination du Maroc. Le diplomate sahraoui a également mis en évidence la détermination de son peuple à recouvrer son indépendance, tout en réclamant la libération des personnes arrêtées lors des manifestations, la cessation de l'exploitation des ressources naturelles de la RASD et l'ouverture des territoires fermés aux émissaires internationaux et les médias étrangers. Le représentant des étudiants africains, Aristide Guenouya, a, de son côté, tenu à remercier l'apport de l'Etat algérien dans la libération des pays africains et la formation de leurs cadres. Pour cet étudiant originaire du Burundi, « la date du 19 mars reste gravée dans la mémoire des peuples africains mais aussi de l'humanité. L'Algérie est restée fidèle à ses principes et sa terre est une terre d'accueil et d'inspiration », fera-t-il remarqué. A la fin, les organisateurs et le mouvement associatif ont rendu hommage aux moudjahidine d'Alger Centre.