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Patrimonial : Frenda dans la cour des grands
Publié dans Horizons le 08 - 02 - 2011

Frenda renaît de ses cendres pour rejaillir sous les feux de l'histoire. Dans son passé plein de noblesse, celle qui attirera Ibn Khaldoun dans ses entrailles, pour lui livrer les secrets de ses valeureux guerriers, s'invite dans la cour des grandes cités. Son nom, vient du mot berbère «Fren» caché et de son corollaire «da» (ici). La légende dit qu'à l'époque, alors que la guerre punique battait son plein, les cavaliers Numides sur leurs superbes montures bardes, avaient contraint les romains à se dissimuler sous les coups de Boutoirs des fantassins de Massinissa, à chercher refuge dans des grottes. La première libération de la ville s'est faite par Syphax qui en fit un siège du royaume de courte durée, avant que les romains ne reviennent pour construire une grande forteresse. Au cours de la première nuit du siège, un tremblement de terre détruit Frenda, et, Syphax qui aurait pu prendre la ville sans coup férir, préfère laisser les Romains enterrer leur morts et soigner leurs blessés. Des négociations vont s'ouvrir et durent toute une année, pendant laquelle les Centurions cherchent à se maintenir par des renforts. Le prince numide propose un traité avec le concile de Rome et celui-ci se trouve alors obligé de signer. Les Romains quittent définitivement Frenda. Leur incapacité à pénétrer à l'intérieur des terres et à s'y maintenir a toujours été une constante de leur présence en Oranie. Connue pour ses vastes plaines riches, produisant une faramineuse récolte de blé, Frenda devint le grenier de Rome. Depuis, une succession de luttes pour la prise de la ville s'est soldée par un échec. Les Espagnols de la reconquista, après un long séjour de 2OO ans dans l'Oranie ont à leur tour déclaré forfait face à la résistance des Frendi. Ainsi, leur occupation de l'arrière pays, déjà onéreux, s'est finalement révélée vaine. La preuve en est que mis à part des murailles encore debout ou effondrées, il ne reste pas grand-chose dans la mémoire de la ville, sauf quelques survivances dans le langage des Oranais et, parmi elles, cette expression tellement significative des misères endurées par les espagnols cantonnés dans Oran : A ce jour, en effet, pour marquer la distance et l'éloignement, on dit de quelqu'un qu'il habite Cartajena.
Carthagène, le port Espagnol d'où les vivres, les munitions et les secours ne vinrent jamais à temps quand ils vinrent… El Bahia, recouvrant toute sa splendeur avait depuis fait acte d'allégeance de ne plus céder aux tentatives d'acculturations venues d'outre-mer. Ses spacieuses variétés culturelles portées aux sons de la flûte (Gasbah » et Guellal) avaient depuis donné naissance à d'admirables chantres de la poésie Bedouine.

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