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Pourquoi il ne faut pas s'y baigner
Tipasa - Zones rocheuses
Publié dans Horizons le 24 - 05 - 2016

Durant la saison estivale de l'année dernière, la Protection civile de la wilaya de Tipasa a recensé cinq décès par noyade, tous survenus dans des plages non surveillées. « Le risque est non seulement pesant sur tous les baigneurs qui fréquentent les zones rocheuses, mais le fait que ces espaces ne soient pas couverts par le dispositif de la Protection civile spécial été, du fait qu'ils ne sont pas autorisés à la nage, diminue d'une manière importante les chances des victimes de noyade ou de blessures d'être sauvées et prises en charge dans les temps », prévient le lieutenant Michalikh, chargé de la communication à la Protection civile de Tipasa.
Selon ce dernier, l'interdiction de la baignade dans certains sites ne se décide pas à la légère. « Avant l'entame de la saison estivale, une commission multisectorielle, qui active sous l'autorité du wali, procède à des enquêtes et des inspections en vue de préparer des rapports circonstanciés sur l'état des lieux des plages de la wilaya au nombre de 52. Il faut savoir qu'en premier lieu, la santé, le bien-être et la sécurité des estivants déterminent l'interdiction ou bien l'autorisation de la baignade dans un site », conditionne le même officier. Et d'ajouter : « Pour qu'une plage soit autorisée à la baignade, il faut garantir in situ plusieurs conditions, dont l'accès facile au rivage, l'existence d'un poste de surveillance, d'un parking et de salles d'eau.
A celles-ci, s'ajoute la non-pollution des eaux et le non-déversement de produits polluants pouvant nuire à la santé publique. » Outre ces précautions, la nature même du relief marin et du rivage est une condition essentielle dans la sélection des sites de baignade. « Lorsque le relief est rocheux, le risque que le baigneur se blesse est évident. En outre, quand les eaux proches du rivage sont profondes, comme c'est le cas dans certains sites chez nous, on ne peut pas, et ce, en aucun cas, autoriser la baignade », tranche le lieutenant Michalikh. Ainsi et sur la base du rapport de la commission multisectorielle, composée, entre autres, des directions de la Protection civile, du tourisme, des travaux publics, le wali de Tipasa a émis un arrêté en date du 17 avril 2016, autorisant la baignade dans 43 plages et en interdisant l'accès à 9.
Seulement, à Tipasa, on recense de nombreux sites qu'affectionnent les estivants, particulièrement ceux qui habitent la wilaya et les régions limitrophes. Ces plages, souvent rocailleuses et aux eaux profondes, sont, dans bien des cas, isolées et à accès difficile. Malgré ces contraintes, les jeunes s'y rendent souvent. « Dans les plages autorisées, comme Chenoua, il est difficile d'y passer sa journée en paix. Le nombre de baigneurs est si important qu'on ne peut pas profiter des bienfaits de la nage ou de la mer », justifie Hamid de Hadjout. « Moi, j'ai appris à nager dans les rochers. Dès mon jeune âge, mon père m'y amenait pour m'initier à l'amour de la mer. Et je crois que même son père en faisait autant. C'est une histoire de famille », tente de justifier son ami.
Dans les zones rocheuses d'Aïn Tagourait, des Kouali, du CET, des Ruines romaines, de Kouchet El Djir, des Trois-Îlots, les Galets de Chenoua, la Croix ou encore la crique de Gouraya, on rencontre souvent des baigneurs en été. On s'y rend entre groupes d'amis pour préparer des grillades et surtout profiter des paysages alentour. Chose qu'on ne peut pas se permettre ailleurs. Je tiens à dire une chose : je déconseille à ceux qui ne savent pas nager ou ne connaissent pas le relief rocheux marin de ces zones de s'y aventurer. Ils risquent tout simplement un grand danger », conseille un habitant de Cherchell. Pour sa part, le lieutenant Michalikh tient à préciser que même si l'on excelle dans l'art de la nage, on n'est pas pour autant à l'abri d'un accident.
« Par exemple, il n'est pas rare dans certaines plages interdites à la baignade de trouver des rochers à fleur de la surface d'eau qu'on ne peut pas voir aisément. C'est un danger potentiel qui peut causer des blessures profondes aux baigneurs. Je peux citer d'autres exemples de risques qu'on peut rencontrer dans ces endroits. J'invite l'ensemble des estivants à venir se baigner dans les plages autorisées, et ce, pour éviter tout risque de blessures ou de noyade. Nous sommes là pour veiller sur votre vie, car c'est notre mission essentielle », conclut, à ce propos, le lieutenant Michalikh.


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