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lu pour vous - «Tahar Djaout, un écrivain pérenne» de Rachid Mokhtari : L'œuvre qui survit à l'homme
Publié dans Horizons le 28 - 02 - 2011

• «Tahar Djaout, un écrivain pérenne» Essai de Rachid Mokhtari, Chihab Editions, 239 pages, prix public : 450 DA. Journaliste, essayiste spécialiste dans la critique littéraire et artistique, homme de radio et conférencier, Rachid Mokhtari revient avec une nouvelle réflexion littéraire sur l'œuvre de Tahar Djaout à travers «l'exproprié», «Les chercheurs d'os», «L'invention du désert» «Les rets de l'oiseleur», «Les vigiles» et «Le dernier été de la raison». A cet effet, il faut convenir que les travaux d'analyse et de vulgarisation qu'il met à la portée du lecteur sont unanimement reconnus comme des références.
La relecture de l'auteur de l'œuvre de Tahar Djaout, trop tôt disparu, comme dans toute analyse fouillée est de procéder à mettre en exergue «la constance des thèmes traités» par Djaout. Une démarche qui tente de faire ressortir la référence à l'histoire algérienne au sein de l'œuvre Djaout dans toute sa personnalité. Le travail de réflexion démontre que Djaout faisait fi dans ses œuvres, à travers une plume libérée de l'héroïsme servile et béat, bousculant «les croyances figées et les veilleurs d'icônes». Partant de cette idée, Rachid Mokhtari décortique ce que Djaout trouvait nécessaire de dénoncer dans tous ses romans «la propagande du discours politique à sens unique» où l'on n'hésite pas à soumettre la mémoire «aux vivisections du Maître des lieux».
«Tahar Djaout déconstruit l'Histoire», écrit Mokhtari. D'un roman à l'autre, cette relecture relève une cohérence de l'écriture dans l'œuvre de Djaout et de création également, qui n'est en réalité qu'une écriture de dérision du mythe et de la légende de l'Histoire. Et dans la continuité de cette introspection une seule thématique s'impose. Elle est liée à un contexte sociohistorique lui-même amarré à une période donnée, évoluant dans son propre discours politique. Ainsi apparaît «La réalité de la société par une hétérogénéité de discours religieux, social, politique…
Il s'emploie à établir par la subversion du signe et l'ironie les dysfonctionnements de la société… De ce qu'il nomme «l'indépendance ossivore», au «National», entité passe-partout en passant par «La résistance par l'imaginaire et par l'ivresse des espaces vierges», l'auteur établit le fait de la fidélité de mise à nu de Djaout à travers ses personnages, différents mais issus d'une même vision créatrice et un regard objectif :«Pour chacune des périodes abordées dans leur chronologie d'ensemble, Tahar Djaout construit un nouveau et même personnage à la fois».
Le travail est fouillé, rigoureux et permet une re-lecture intelligente du legs littéraire de Tahar Djaout. Une nouvelle expression sur l'œuvre Djaout est mise en évidence confortant l'apport sur les écrits d'une œuvre qui fait partie du patrimoine littéraire algérien et universel. A cet effet, il faut convenir que les travaux d'analyse et de vulgarisation que Rachid Mokhtari met à la portée du lecteur sont unanimement reconnus comme des références.
Rachid Mokhtari est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la musique et la littérature algériennes, entre autres «Matoub Lounes», «Cheikh El-Hasnaoui, la voix de l'exil», et «Le nouveau souffle du roman algérien ». Egalement romancier, il a à son actif les récits «Imaqar» et «l'Amante» aux Editions «Chihab» International.


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