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Le Cadc pour promouvoir et développer le cinéma
30% de la programmation sera algérienne en salles
Publié dans Horizons le 04 - 12 - 2016

Situé en plein cœur du quartier El Achour, le Centre algérien de développement du cinéma (Cadc) est contigu à l'usine de céramique. Le repère pour trouver les bureaux de cet organisme qui œuvre sous la tutelle du ministère de la Culture. Il y a exactement un an que le siège du Cadc occupe les lieux. Ce matin du premier jour de la semaine, en ce dimanche 20 novembre, l'ambiance est au travail. Une réunion rassemble dans les bureaux de la direction directrice et employés. Un point régulier sur le suivi des productions dont le Cadc a la charge. Puisque ce centre a à son actif de développer le 7e art national dans tous ses contours et veiller à ce suivi impératif pour la bonne marche des films à leur état embryonnaire jusqu'à leur sortie en salles. Une activité fastidieuse, surtout en ces moments de crise financière que traverse la pays et qu'il va falloir gérer comme dans tout autre domaine qui exige moyens et financement. De plus, le centre a cette ambition peut-être prétentieuse mais pas impossible de recréer une industrie cinématographique, une autre manière plutôt pour les optimistes de la faire renaître, car il faut dire qu'il y a 40 ans et même plus, cette industrie installait ses balises ou tout au moins activait.
Vers la relance
Aujourd'hui, cette relance se voit dans l'obligation de recourir, de réfléchir et de penser solutions idoines, à moyen et long terme, pour que récréation ne soit pas contradiction avec autonomie. Au contraire. Cette souveraineté si elle s'annonce périlleuse n'en est pas moins effective. Et ce n'est qu'un juste retour à un cinéma algérien, une production nationale, qui profiterait à un public à réintroduire devant le grand écran. Mais pas du tout à réinventer. Car, comme le soutient Chahinez Mohamadi, directrice du Cadc, il y a un public et il existe bel et bien. Et il est demandeur de films algériens. Autant alors explorer dans cette audience de fréquentation qui, par ailleurs, a montré des signes avant-coureurs, d'une présence, constatée lors de festivals et autres rencontres thématiques, ou de programmation répertoire comme le fait la Cinémathèque. D'où la mise en production des salles fonctionnelles après leur remise à niveau. Elles sont au nombre de 80 gérées par l'Onci, en les pourvoyant de films algériens. Car, jusque-là, ce sont des films étrangers qui occupent l'essentiel de la programmation inscrite au titre de l'animation de ces salles restaurées et réhabilitées. Le ministre, rappelle la directrice du Cadc, a insisté dernièrement sur au moins 30% de l'exploitation cinématographique nationale. Pour ce faire, le Cadc et l'Aarc, en jumelant leurs efforts, ont réussi à devancer ce vœu de la tutelle, en s'inscrivant en ligne droite de ce projet, et ce, en mettant à profit les productions dans le cadre par exemple de manifestations culturelles d'envergure, telles que « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 ». Et d'en produire aussi dans le même partenariat. Et ce, à la faveur du retour du Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques (Fdatic), dont les subventions n'ont pas été gelées mais « plafonnées » pour les projets de films de l'année 2016, et ce, dans un souci de qualité, une exigence avec laquelle doit faire désormais le Cadc pour les productions à gérer. L'exemple de ces 130 films qui n'ont pas toujours été dans les tons qualitatifs et qui devaient être gérés par l'Aarc. Et pour obéir à cette nouvelle donne de dépenses publiques eu égard à la crise économique actuelle, il ne faut pas perdre de vue, insiste la directrice, que le centre est une entreprise qui a le devoir, en tant que missionnaire de service public, d'être aussi rentable car, à caractère économique et commercial, en plus d'être d'obédience culturelle. Et produire des films, c'est aussi les sélectionner selon des critères certains, ajuste Mahamadi : « On est en train de la faire : pour être dans les tons et les temps. »
Le plan formation
Selon toujours cette responsable qui a fait ses classes au sein de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), dans sa frange réservée au 7e art, expérience qui lui sert fortement, il est plus que nécessaire de faire dans la formation. Ce haut cadre culturel en a bénéficié personnellement et cela est allé dans le sens de son travail qui en tire profit aujourd'hui. Et dans cette optique, au Cadc, on pense plan de formation. Il est destiné aux techniciens qui ont besoin d'une remise à jour, au vu des incessants développements dans le domaine cinématographique, à l'ère de l'avancée technologique. Et un personnel qualifié, c'est ce qui manque le plus au monde du cinéma national. D'autant que tous les acquis passés et qui ont soutenu la production nationale et la coproduction au temps des défunts ONCIC et CAAIC et même de l'ENPA ne sont plus depuis longtemps. D'ailleurs, il est prévu un cycle de formation en étroite collaboration avec les Français, d'une part, et avec Belkacem Hadjadj, d'autre part, à travers le premier studio de postproduction cinématographique en Algérie, un projet privé de sa réalisation, inauguré récemment par le ministre de la Culture. Une belle acquisition qui va dans le sens de la mission confiée au Cadc. Puisque cet apport en équipements numériques de dernière génération est doté de toutes les techniques au service de l'image et du son, dont pourraient profiter les cinéastes algériens. Des capacités des plus modernes de haute technologie qui seront démontrées en formation annoncée pour ce mois de novembre d'une année en direction des techniciens algériens. Une belle opportunité dont profite le Cadc. Un autre hiatus à combler, celui du travail de scénarios. Car le cinéma algérien souffre d'un manque de scénaristes. Pourtant, dira Mohamadi, ce ne sont pas les plumes qui manquent, il reste cependant à structurer ces talents d'écriture, en ce qui concerne par exemple l'histoire.
Les yeux se tournent vers la production de Bachir Derraïs, « Larbi Ben M'hidi », actuellement en tournage depuis le 5 octobre dernier après un blocage faute de finances, celle d'« Ibn Badis » qui a été projeté en avant-première aux dernières Journées cinématographiques de Carthage, à Tunis, et qui le sera bientôt chez nous, la date n'a pas encore été arrêtée. Il y a aussi un autre film d'Ahmed Rachedi, « Les 7 Remparts de la citadelle », réalisation sous la tutelle de l'Aarc, bientôt dans sa phase de montage.
Mohamadi précise aussi que parmi les prérogatives du Cadc, il y a le volet promotion. Elle concerne bien entendu le film. Avec Le Puits, de Lotfi Bouchouchi, en route vers les Oscars, il est pour sa promotion l'apport localement de sociétés publiques et privées qui s'y sont engagées. Un bel appui qui voit son élan s'élancer aux Etats-Unis, avec une campagne assurée par une société algérienne tant à New York qu'à Hailey.


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