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Coup de cœur-L'ouvrage est de Said Hilmi : ‘' Plume qui délire'', le point sur une vie
Publié dans Horizons le 30 - 05 - 2011

• «Plume qui délire» de Said Hilmi, Editions Dalimen, 176 pages, prix public, 1.500 DA. Dalimen Edition a pris sur elle, non sans enthousiasme, avec la complicité du ministère de la Culture, de publier, la carrière résumée de Said Hilmi. Et qui mieux que lui peut en parler avec aisance, en connaissance de cause et sans détours ? Le comédien qui se fait auteur le temps de laisser courir ‘'Plume qui délire'' pour dire ce qui lui tient à cœur.
Mais aussi ce qu'il a vécu en famille, en amitié, en profession.
Un écrit fluide faisant entorse à la langue française pour transformer ce ‘je' du singulier en pluriel en lui adjoignant volontairement un ‘s', une manière de ne pas se mettre en exergue et de reconnaître que l'être humain, n'est rien sans les autres. Que ce soit en famille, entre amis et entre collègues. Une présence collective, un travail en groupe, une amitié multiple.
D'ailleurs, toutes les pages sont truffées d'images où Said est rarement seul. L'occasion pour lui de mettre en relief, une vie pleine, qu'elle soit dans son entourage familial ou amical. Et la profession est la cerise sur le gâteau. Puisque à chaque évocation, à chaque anecdote est automatiquement, joint un visage. En hommage posthume ou pas aux compagnons d'une carrière. Et par la même un retour dans le passé d'un vie culturelle intense, celle qu'ont vécue des générations d'artistes, remis au goût du jour. et au travers de ces souvenirs, toute une Algérie culturelle, une activité certaine, un épanouissement réel, une présence remarquée tant dans le pays qu'à l'étranger.
Said s'en va titiller l'Histoire et entretenir la mémoire pour que des itinéraires, des artistes, des arts soient à tout jamais inscrits noir sur blanc. L'auteur met l'accent sur cette manière d'évoluer au sein d'une communauté, d'un groupe, d'une famille, d'une tradition, d'un métier. Fait de hauts et de bas. Said Hilmi venu parapher son écrit au cercle Frantz Fanon de l'Office Riad El Feth, en ce samedi 28 mai, en présence de son environnement naturel, a ainsi contribué à l'écriture d'un monde fait par une autre Algérie, d'autres femmes et hommes, qui par leur participation à la vie culturelle du pays, ont permis un pan de l'édification d'une nation, constamment présente dans leur œuvre plurielle, qui même plus critique dans le temps, l'a été plus dans le constructif.
D'Azzefoun, sa terre natale, à Alger, en passant par l'incontournable Casbah où il fait l'école de la vie, Said Hilmi offre au lecteur une tournée à la santé de noms, de théâtres, de places, de passions, d'émotions, de bon set mauvais moments, d'itinéraires, du 7e art… des hommages à en pleuvoir. A la mesure de celui de Slim qui préface ce livre en direction de son auteur.
Dans un style alerte, convivial qui invite à la légèreté, qui prête au rire, qui émeut aux larmes, pousse à la réflexion, provoque le sentiment, interpelle, convoque la nostalgie…
Des phrases, des dialogues, des pensées, des confidences pour livrer ce sur quoi seule une «Plume qui délire», peut s'épancher. Nullement gênée par cette pudeur qui fait craindre l'écoute en direct de l'autre. Et tant que c'est couché sur du papier, même sans encre de chine, même sur des pages jaunies, celui qui en parcourt les lignes, demeure anonyme, tout en étant lui aussi singulier et pluriel à la fois. Said Hilmi s'est laissé aller à la confidence. En assumant les échos. A d'autres alors ?


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