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MOHAMED SAÏD -Le faux inconnu
Publié dans Horizons le 16 - 03 - 2009

C'est le huitième d'une famille de onze enfants. Mohamed Saïd, de son vrai nom Belaïd Mohand Oussaïd, est né le 20 janvier 1947 dans la région d'Iboudrarene en haute Kabylie. Il doit son surnom de Mohamed Saïd, plus facile à retenir, à Madani Haouas, son supérieur hiérarchique à l'ex-RTA qu'il intégra en 1968 après avoir collaboré avec le quotidien régional alors en langue française Ennasr paraissant à Constantine. Son enfance et son adolescence, il les a passées entre son village natal, où il revenait souvent, et une localité frontalière de Tunisie, où son père, comme tant de personnes de la région, avait émigré. Il tenait une épicerie. Le nom de ce candidat à la présidentielle n'est pas connu du grand public. Il émergea surtout à la faveur des élections de 1999 où il était le bras droit de Ahmed Taleb El Ibrahimi à qui il voue toujours une grande considération.
Il a aussi des liens amicaux avec l'avocat Ali Yahia Abdenour. Pour lui, «Taleb reste un intellectuel et un véritable homme d'Etat». Comme lui, Mohamed Saïd est partisan «du raffermissement de la langue arabe comme langue nationale mais avec une ouverture sur les langues étrangères et les technologies et les savoirs que celles-ci véhiculent». Il prône aussi la valorisation de la langue tamazight dont il recommande l'unification des caractères d'écriture. L'homme, si vous lui rappelez sa discrétion politique, s'emporte.
«Diriger un journal alors influent comme Echaâb de 1976 à 1980 puis l'APS (1981-1982) puis être ambassadeur vous assurent une expérience et une connaissance des hommes issus de tous les milieux et des situations», objecte-t-il. Mohamed Saïd a eu une longue carrière diplomatique notamment au Moyen-Orient. «J'étais francisant de formation et ma connaissance de la langue arabe est le résultat d'efforts personnels soutenus».
DEUX MANDATS POUR LE PRÉSIDENT
L'homme défend avec détermination son programme dont certaines mesures sont importantes à ses yeux. Il se montre surtout ahuri par l'ampleur de la corruption qui a gangrené même les couches populaires.
Dans le domaine constitutionnel, «je veux instituer un régime parlementaire basé sur le multipartisme, tout en conservant, à titre transitoire, la règle du tiers désigné au Conseil de la nation et limiter le mandat présidentiel à un seul mandat, renouvelable une seule fois».
Il plaide aussi pour l'abaissement de l'âge requis pour la candidature à l'élection présidentielle à 35 ans et la limitation à un seul mandat renouvelable une seule fois pour les élus locaux. Limiter le mandat du député et de l'élu local (APW, APC) à un seul mandat renouvelable est l'autre proposition phare en plus de la velléité d'élargir l'initiative de la loi aux électeurs, «à condition, préciset-il, que cette initiative recueille au minimum un million de signatures».
C'est un retraité qui a toujours aimé lire, passant de l'arabe au français. Ce père de trois filles, auxquelles il a légué sa villa, vient d'achever l'essai de Jacques Attali «Une brève histoire de l'avenir» et se plonge dans un autre essai en arabe sur le destin de la Turquie. Il a une admiration pour les auteurs classiques algériens comme Malek Haddad, Dib et Feraoun, se reconnaissant assez dans son itinéraire de fils du pauvre. Il cultive aussi ses goûts de mélomane avec un faible pour Oum Keltoum et Khelifi Ahmed.
Il peut aussi réciter des vers de Slimane Azzem dont il adore certaines chansons. Il a enfin un faible pour seksou (couscous) que «je peux manger et savourer, avoue-t-il, le matin, à midi et le soir». Gageons qu'en cas de victoire le 9 avril, il sera rassasié.


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