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LE MARCHE INFORMEL DE BIJOUX : Des «occasions en or», mais sans garantie !
Publié dans Horizons le 11 - 08 - 2009

Photo : Makine F. Le marché informel de l'or de la rue Patrice-Lumumba, entre les communes de la Basse Casbah et Alger centre, est quotidiennement visité par des centaines de personnes dans l'intention d'acheter ou de vendre des bijoux. Ici, on trouve de tout et à des prix adéquats pour les petites bourses mais…sans garantie !
Le marché informel de l'or de la rue Patrice-Lumumba, entre les communes de la Basse Casbah et Alger centre, est quotidiennement visité par des centaines de personnes dans l'intention d'acheter ou de vendre des bijoux. Ici, on trouve de tout et à des prix adéquats pour les petites bourses mais…sans garantie !
Avec l'approche du Ramadhan, le «souk» s'est encore étoffé de nouveaux vendeurs occasionnels. «Beaucoup de personnes, surtout des femmes, viennent vendre leurs bijoux pour pouvoir faire face aux dépense du mois sacré», indique un nouveau «débarqué» à la cité de l'or Patrice-Lumumba. Ici, des tables et des petites vitrines en aluminium sont étalées le long du trottoir menant à la rue Ali-Boumendjel. Cet afflux de nouveaux marchands n'est pas du goût des anciens. Alors de temps à autre éclatent des altercations.
Mis à part les vendredis, l'endroit connaît tous les jours une foule impressionnante. Nous avons essayé d'approcher l'un d'eux. Hésitant au départ, il finit par nous dire : «Vous savez, ici, on n'aime pas trop les gens de la presse. Sans connaître nos conditions de travail, les journalistes donnent une mauvaise image de nous». Répondant aux initiales de R. H., il explique : «je suis nouveau ici ; il y en a de plus anciens dans le métier. Ce marché existe depuis plus de dix ans». Pour Khedoudja, le cou entouré de chaînes en or, les bras pleins de bracelets et les doigts bourrés de bagues, cette activité «m'a permis de faire grandir mes enfants après la disparition de leur père». A quelques mètres de là, deux autres vendeurs, barbes fournis et regard fureteur, justifient leur présence. «Ce sont les taxes du fisc qui nous ont obligés à fermer notre bijouterie à la Casbah et qui ont fait de nous des vendeurs à la sauvette», affirme l'un d'eux. Leur récente présence à cet endroit ne les intimide guère. «Il n'y pas de voleurs qui rôdent dans ce quartier. Qui osera nous agresser, on les connaît tous». Dans ce marché de l'or, la clientèle est féminine. Même les futures mariées, accompagnées de leur fiancé, viennent choisir leur bague de fiançailles ici. L'engouement de la clientèle ne peut s'expliquer que par les prix jugés abordables par rapport à ceux pratiqués par les bijoutiers ; le choix est beaucoup plus varié et les modèles proposés d'une impressionnante diversité. Farid, connu dans le coin, exhibe un tableau des prix de ses différentes marchandises. «On propose des produits nationaux et d'autres qui proviennent d'Italie».
Le gramme d'or local est cédé à 2.400 dinars, alors que celui d'Italie est à 2.800 DA. Toute la différence est là ! Car chez les bijoutiers ayant pignon sur rue, le gramme d'or local se vend entre 2.300 et 2.600 dinars. Quant aux produits importés, ils sont estimés entre 3.000 et 3.500, voire 4 000 dinars.
Interrogés sur l'authenticité des produits, les vendeurs avancent comme preuve de la valeur de leur marchandise le code 750 griffé sur les différents modèles. «Nous sommes des connaisseurs dans le domaine et ceux qui nous les vendent sont des gens de confiance». Et de poursuivre : «On leur confie une quantité d'or pouvant facilement atteindre 10 ou 20 kilos ; eux s'occupent de la fabrication de modèles. On les paie généralement entre 180 et 200 dinars le gramme».


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