Algérie, un monde à découvrir, tel est le titre de l'ouvrage de Samira Bensouda Hadj Djilani, «guide» édité avec l'aide du ministère de la culture et le soutien de la société espagnole «Dragados», lit-on en première page. Le livre s'appuie sur des textes et documents inédits. Il offre une lecture originale d'un pan de l'histoire d'une ville glorifiée par les poètes et redoutée par ses ennemis. L'ouvrage est signé par Samira Bensouda Hadj Djilani et les photographes Manuel Mendez Guerrero. En format livre, cette publication se veut pratique, d'autant qu'elle regorge d'informations recensant tous les bons endroits, pas seulement de la capitale mais de tout le pays. L'un des points forts de cet ouvrage est d'offrir une multitude de thèmes pour satisfaire toutes les exigences de la vie pratique, faisant honneur aux sites culturels et historiques. Bourré de renseignements, il aide à découvrir ou redécouvrir le pays. Son index permet de se retrouver dans cette mine d'indications utiles. Des adresses des sites et monuments historiques d'intérêt artistique. Nombre de musées s'offrent à nous. Le musée des Antiquités ou encore le musée Bardo, et sa reposante cour de marbre, renferment une collection unique de sculptures, mosaïques et autres trésors. Plus de 300 monuments. Des adresses actualisées, des plans, cartes et autres tuyaux sont là et proposent des itinéraires futés. Cet ouvrage est un travail littéraire sur la mémoire, la reconstitution de l'art sur une période cruciale de l'histoire contemporaine artistique en Algérie. Paru en 2006 aux éditions «Espace rencontre» et imprimé à l'ENAG (Entreprise nationale des arts graphiques), ce répertoire bibliographique de 161 pages, est en fait un travail de collecte, de recherches de longue haleine sur l'art. Cet auteur confie que sa tâche a été difficile mais nécessaire du moment que notre pays souffre de l'absence de repères et d'archivages dans tous les domaines. Cette lauréate du trophée « SEVE » ajoutera que « Notre pays est de très grande tradition culturelle et artistique (la littérature, les arts plastiques, la photographie, le design…). L'objet de cette démarche, selon elle, est de valoriser ce patrimoine, ces artistes ainsi que tout les intervenants du pôle culturel, une sorte de promotion de la culture pour le grand public ». Elle poursuit « cet outil pédagogique nous invite à voyager sans vapeur et sans voile dans un monde impressionnant, riche en fragrances et plein de sensations. Nous avons exploré un espace grandiose où chaque région à ses propres couleurs locales, en allant du Nord, donnant sur la méditerranée, au grand Sud qui compte le plus grand Sahara du monde, un espace diversifié et différent de par ses traditions et son mode de vie ». Samira Bensouda Hadj Djilani a fait une formation en science politique. Elle a occupé plusieurs postes dans diverses institutions. Elle est également écrivaine et polyglotte de son état, elle a publié des ouvrages en français et en espagnol à l'exemple de « La liberté et la sécurité dans le monde arabe ».
