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«J'ai tant souhaité prendre part à un championnat du monde»
Publié dans Horizons le 19 - 02 - 2010

Que devient Merzak Dahmouche ? Agent de la Sonatrach, plus exactement de la direction du sport de performance de ladite société. Je gère une salle de boxe à Alger, récemment renovée qui répond aux normes requises et qui accueille de nombreux boxeurs confirmés et de haut niveau pour quelques-uns d'entre eux.
Une manière de rester actif et très proche du ring, vous qui avez récemment raccroché vos gants, n'est-ce pas ?
Pas tout à fait, puisque à bientôt 49 ans, je continue à m'entraîner comme à mes plus beaux jours et m'apprête pourquoi pas à reprendre officiellement du service. Je veille à préserver ma bonne condition physique en faisant attention à mon hygiène de vie.
Il y a deux ou trois ans, vous étiez franchement décidé à prendre part au championnat du monde WBC, association à laquelle vous êtes affiliée depuis 1995. Pourquoi n'êtes-vous pas allé au bout de votre ambition ?
C'est vrai que je brûlais d'envie à 45 ans, de prendre part au championnat du monde de la catégorie. C'est à cause du nécessaire soutien et d'absence de sponsors que je n'ai pu atteindre mon objectif.
D'aucuns ont pensé alors que c'était une opération suicidaire. Qu'en dites-vous ?
Ceux qui le pensaient ne me connaissent pas réellement ou sont tout simplement jaloux de ma longévité sportive et de ma réussite. Ce sont certainement ces mêmes personnes qui ont tout fait pour me décourager, malgré le fait que j'étais le champion d'Afrique en titre.
L'absence de sparring-partners et le manque de combats, n'était-il pas un réel handicap ?
J'ai certes souffert quelque peu de l'absence de sparring-partners à l'entraînement, du fait que ces derniers ont toujours refusé de me rencontrer arguant le fait de ne pas être à la hauteur. 
Ceci ne m'a tout de même pas autant fait baisser les bras. Dans ma tête, j'étais compétitif pour le plus haut niveau.
Il y a quand des personnes qui vous ont prêté leur assistance ?
Heureusement, je pense notamment à la Sonatrach, et tout particulièrement au président de l'ex-MCA actuellement GPS ainsi qu'à Cherif Tifaoui sans lequel je n'aurais jamais pu organiser en 2003 le championnat d'Afrique au théâtre de Verdure à Alger contre le Ghanéen Ibrahim Marshal. Mon ami Sid Ali Arbane m'a quant à lui apporté le nécessaire soutien aux entraînements par sa présence et ses conseils pour ce qui est de la préparation physique.
La championnat d'Afrique en question restera pour vous un moment mémorable ...
De mes douze combats professionnels, tous victorieux avant la limite, et de ma centaine de combats amateurs, celui remporté contre le Ghanéen Ibrahim Marshal, âgé de 26 ans et mesurant 2 mètres, contitue le meilleur souvenir de ma carrière. Et dire, que j'avais 43 ans et que je suis resté plus de deux ans sans le moindre combat.
Au point tant physiquement, techniquement que mentalement, j'ai réussi un combat de première grandeur. Au 11e round, j'ai pu grâce à un superbe crochet du gauche, mon point fort, envoyer au tapis le Ghanéen. C'était pour moi la meilleure manière de clouer le bec à mes détracteurs et de prouver que malgré mon âge et l'absence de combats de préparation, je restais toujours expéditif.
On se souvient que ce combat a failli ne pas avoir lieu. Dites-nous pourquoi ?
C'est vrai, d'autant que la veille, la participation de Ibrahim Marshal était incertaine. Certains ont même touché mon adversaire en lui disant de ne pas venir car il risquait de ne pas toucher son argent. Ni le MJS ni la FAB ne m'ont assisté. Jusqu'à nos jours, je n'ai reçu aucun sou, à l'opposé de mon adversaire qui a encaissé les 3000 dollars.
Et dire qu'à la veille du combat, vous étiez perturbé et approuvé moralement, pourquoi ceci ?
Devant l'absence de soutien des structures organisatrices, j'ai dû moi-même, tard la veille, coller les affiches dans certains endroits de la capitale. N'était la présence de Cherif Tifaoui, j'aurais jeté l'éponge.
Pourquoi êtes-vous resté longtemps sans entraîneur ?
Je suis effectivement resté l'entraîneur de moi-même, d'autant qu'avec l'obtention des diplômes d'entraîneur des 1e, 2e et 3e degrés, j'ai accumulé une grande expérience. Et puis faire confiance à soi-même, c'est nettement plus sûr.
A ceux qui disent que la boxe est un sport violent, que leur dites-vous ?
Qu'ils se trompent énormément. La boxe reste un des rares sports où l'on respecte au mieux l'éthique sportive et l'adversaire. La discipline intérieure, le courage, la persévérance et les sacrifices sont les autres vertus de la boxe. En étant boxeur, j'ai également appris à surveiller mon hygiène de vie. Non, la boxe n'est pas la vulgaire bagarre de rue.
Votre fils Abderrahim est un footballeur prometteur. Pourquoi n'a-t-il pas suivi les traces de son père ?
Il était libre de choisir le sport qu'il voulait. Il a douze ans et semble avoir de réelles aptitudes en football. Je l'encourage à le faire en veillant toutefois à son cursus scolaire.
Votre principale qualité ?
J'aime venir en aide à ceux qui sont dans le besoin.
Votre défaut ?
Tout comme sur le ring, je suis un peu expéditif mais guère méchant ou rancunier.
Il arrive qu'on vous aperçoit avec l'équipe de football du MCA. Avez-vous un rôle précis à jour ?
Le MC A restera toujours mon club préféré et s'il m'arrive d'être avec l'équipe de football, c'est juste pour la soutenir et éventuellement lui assurer la sécurité si c'est nécessaire. Je continuera à le faire tant qu'on me fera appel.


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