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Histoires vraies
Le fou du docteur Schuss (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 06 - 02 - 2004

Résumé de la 4e partie Les policiers fouillent le grenier. Ils trouvent un coffre-fort gigantesque. Tout à coup, on les entend crier.
L?officier de police se précipite au grenier. Le spécialiste a mis 1h 10 pour ouvrir le coffre-fort du docteur, et il est là, les bras ballants, devant la porte ouverte, un peu vert et hypnotisé. Dans l?immense coffre-fort, des restes humains. En désordre. Indescriptibles. Insoutenables?
L?officier de police Josef Heinrich n?a jamais vu de toute sa vie pareil spectacle. Il se force à parler, mais sa voix a du mal à sortir :
«Refermez, s?il vous plaît. Faites en sorte que la combinaison reste à zéro. Je préviens la Criminelle.»
Dans le bureau, toujours fermement tenu par un policier, le docteur Schuss fait l?étonné :
«Que se passe-t-il ??»
Josef Heinrich le regarde, dégoûté : «Qui est dans le coffre ? Votre femme ?
? Excusez-moi, je ne comprends pas?»
Cette fois c?est trop? Beaucoup trop. Une colère froide saisit le policier.
«Ne vous fichez pas de moi. Surtout, ne vous fichez pas de moi ! Pas avec ce qu?il y a là-haut. Ne me dites pas que vous ne savez pas ce qu?il y a là-haut, une espèce de cadavre dans un coffre-fort, votre coffre-fort ! ça ne vous dit rien ?
? Mais je ne comprends pas. J?ignorais tout de sa présence chez moi, quelqu?un a dû le déposer à mon insu ;
? Votre cheikh arabe, sûrement ? Vous prenez les policiers pour une bande d?imbéciles, hein ? C?est ça ?
? Mais je vous assure que j?ignore tout de cette affaire !»
Josef Heinrich, âgé de trente-cinq ans, l?officier le mieux noté de son secteur, réputé pour sa conscience professionnelle mais aussi pour sa nervosité, manque d?exploser.
«Otez-le de là ! Emmenez-le, ou je lui tape dessus !»
Pour mettre les policiers dans cet état, il fallait que le spectacle découvert dans le coffre-fort soit horrible. Il l?était.
Il fallut d?abord identifier le corps. Il s?agissait bien de Mme Schuss. La cause de la mort était indéterminée et, curieusement, il manquait une mâchoire, celle du bas. Un spécialiste la retrouva parmi les spécimens du docteur Schuss, sur son bureau, entre deux reproductions de mâchoires de Néanderthal et de pré-hominien.
Et le docteur Schuss mit six mois avant d?avouer son crime.
En bref, il avait coupé le cou de sa femme pour deux raisons. La première, parce qu?elle voulait partir, tout simplement, sans cheikh arabe à la clef. Ceci était pure invention du docteur Schuss. La seconde raison découlait de la première. Le docteur Schuss avait besoin de spécimens pour ses études et il avouait cela avec détachement : sa femme était d?origine polonaise, il voulait savoir si oui ou non elle était juive. Au juge d?instruction, il affirma avec un aplomb incroyable :
«Pure curiosité de ma part, vous comprenez. Elle avait toujours nié, mais je n?étais pas sûr. D?ailleurs, j?ai dû la protéger pendant la guerre. Heureusement, j?avais quelques relations. A présent, j?en suis sûr, elle ne l?était pas.»
Fou, le docteur Schuss ? Evidemment, un de ces fous dont il vaut mieux oublier l?existence, à condition qu?il ne se rappelle pas à notre mauvais souvenir. Ce fou-là a terminé ses jours en prison. Il y est mort d?une embolie cérébrale, devant un jeu d?échecs. Pourquoi pas?


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