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Histoires vraies
Mesrine, la vedette (2e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 07 - 2009

Résumé de la 1re partie n Jacques Mesrine, et après 28 mois passés en Algérie, veut faire croire qu'il a choisi le banditisme car il a été traumatisé par cette guerre...
Il trouve un poste de maquettiste dans un cabinet d'architecte ; il est payé 1 500 francs par mois, ce qui, à l'époque, est tout à fait convenable. Il n'a rien caché de son passé à son employeur et à ses collègues et il se montre un travailleur modèle pendant dix-huit mois. Cette fois, il s'accroche, pas question de partir sur un coup de tête, mais la malchance s'en mêle. Une compression de personnel lui vaut d'être licencié. Il travaille quelques semaines chez ses parents, pourtant le cœur n'y est plus.
Il éprouve le besoin de changer d'air. Il s'installe avec sa femme et ses enfants à Palma de Majorque, mais ce n'est pas pour y faire du tourisme. Il récolte six mois ferme pour tentative de vol à main armée. A sa sortie de prison, il rentre en France. Cela ne changera pas sa destinée, il a quitté définitivement la légalité.
Son père lui offre la gérance d'une auberge dans l'Oise. Il en fait rapidement un repaire de truands. Il dilapide son fonds de commerce et paye ses créanciers avec des chèques sans provision. Comme pour marquer une rupture avec la vie honnête sur le plan sentimental, il rompt avec Maria de Soledad et s'éprend d'une call-girl, Janou Schneider. Dans ses mémoires, il prétend qu'il a tué ses deux souteneurs, qui voulaient la lui vendre, et a enterré leurs cadavres. On n'a jamais retrouvé trace de ces meurtres, qu'il a vraisemblablement fabriqués pour enrichir sa légende.
Nous sommes alors en 1967 et, pour la première fois, il se cache. La police le soupçonne de meurtres de petits truands et d'une agression contre un industriel de Chamonix. Mais elle n'a aucune preuve et le seul mandat d'arrêt contre lui concerne les chèques sans provision émis dans l'Oise. Toujours est-il que Mesrine décide encore une fois de prendre le large et part pour le Canada.
Là, tout commence par une nouvelle tentative pour vivre honnêtement. Janou Schneider et lui trouvent deux postes d'employés de maison chez un milliardaire de Montréal. Il est chauffeur, elle est cuisinière. Mais la chance n'est pas au rendez-vous. Janou se dispute avec le jardinier et ils sont licenciés. Plus tard, dans son livre, Jacques Mesrine reviendra sur ses deux tentatives manquées de réinsertion «Par deux fois, j'ai voulu changer ma route et rejoindre la société et ses lois. J'ai échoué, car l'homme qui franchit les portes d'une prison en reste marqué à vie quoi qu'il fasse. Après ces deux échecs, j'ai choisi la révolte, et, dès ce jour, les refus de la société n'ont plus eu d'importance pour moi. J'ai violé ces lois et vécu hors d'elles. Je suis devenu inintimidable.» C'est effectivement à ce moment que Mesrine bascule dans la grande criminalité. Il commence par enlever, avec l'aide de sa compagne, le milliardaire qui les avait employés. L'opération réussit mais l'homme parvient à s'évader et le couple est obligé de s'enfuir.
Il s'ensuit une course-poursuite avec la police canadienne. On soupçonne Mesrine d'avoir assassiné la gérante d'un motel où il avait passé une nuit pendant sa cavale. Toujours est-il qu'avec Janou, ils parviennent à passer la frontière des États-Unis. Là, ils font du tourisme. Ils assistent au lancement d'une fusée Apollo à Cap Canaveral. Mais le FBI est à leurs trousses, et Mesrine est arrêté dans l'Arkansas, puis extradé vers le Québec. Il passe en jugement pour l'enlèvement du milliardaire. L'assassinat de la gérante du motel n'a pas été retenu contre lui, faute de preuves. Dans ces conditions, il est condamné à dix ans de prison, qu'il purge au pénitencier Saint-Vincent-de-Paul, près de Montréal. (à suivre...)


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