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Pour une meilleure prise en charge
Publié dans Info Soir le 11 - 08 - 2009

Urgence n Un travail de sensibilisation pour l'acceptation de la pathologie doit se faire auprès des parents et en milieu scolaire.
Lorsque l'enfant présente une insuffisance intellectuelle, une structure spécialisée s'impose, estime Mme Meriem Yousfi-Hamada, psychologue et présidente d'une association des hyperactifs. Elle explique qu'un enfant présentant une épilepsie a besoin d'un suivi psychologique dans la plupart des cas. Les épileptiques éprouvent souvent des difficultés à suivre leurs cours à cause de la mauvaise concentration qu'entraîne la pathologie ou les effets secondaires des anti-épileptiques. Généralement, ce sont des enfants surprotégés par les parents vu la pathologie et ses symptômes assez spectaculaires. Cette surprotection entraîne un manque d'assurance et une mauvaise estime de soi. Donc, un travail de sensibilisation pour l'acceptation de la pathologie doit se faire auprès des parents, accompagné d'un suivi scolaire. «Je ne voudrais pas généraliser, car chaque cas est à prendre de façon spécifique», précise Mme Yousfi-Hamada. Dans les cas extrêmes, l'enfant peut présenter une déficience intellectuelle plus ou moins importante, et là, un placement en structure spécialisée s'impose. Elle a précisé, en outre, qu'il y a des cas ou une thérapie familiale s'avère nécessaire, car une pathologie de ce genre peut briser l'homéostasie de la structure familiale, et seul un travail systémique peut aider la famille à retrouver son équilibre. Plus loin, notre interlocutrice tient à préciser que la prise en charge doit être avant tout neurologique. «Seul le neurologue est habilité à équilibrer un épileptique par le biais d' anti-épileptiques», explique-t-elle, ajoutant que certains médicaments ont des effets secondaires entraînant des troubles du comportement de l'enfant. L'épileptique peut avoir une vie tout à fait normale, pour peu qu'il soit pris en charge dès l'apparition de la pathologie. Il a de grandes chances d'en guérir complètement surtout quand il s'agit d'un enfant. En revanche, dira-t-elle, lorsque l'épilepsie est très importante, il peut y avoir commodité avec d'autres pathologies telles que l'autisme ou la psychose infantile. C'est dans ce cas que le suivi psychiatrique est obligatoire. Là, le malade a besoin d'une prise en charge lourde qui nécessite beaucoup de moyens et l'implication des parents doit être importante. La prise en charge dans ces cas doit être pluridisciplinaire, spécifiquement pour le cas du «grand mal». Le «petit mal» est sournois, il se présente par le biais d'«absences» qui, souvent, ne sont pas détectées par les parents. C'est généralement l'école qui les découvre : l'enfant n'arrive pas à assimiler comme ses pairs et là, les parents sont convoqués. De là, commencent les investigations qui mènent chez le neurologue. Par ailleurs, Mme Yousfi-Hamada explique que la prise en charge psychologique n'est pas systématique. On procède au cas par cas, surtout pour le «petit mal». Elle le devient quand l'enfant présente de gros troubles du comportement qui l'handicapent dans sa vie scolaire et sociale. Dans ce cas, le neurologue l'oriente vers le psychologue. Notre interlocutrice note, par ailleurs, que cette maladie touche souvent les nourrissons ayant subi une souffrance fœtale à la naissance, ceux qui font des hyperthermies importantes non prises en charge, ceux ayant présenté des crises convulsives dans leur enfance et ceux qui ont subi une chute ou un traumatisme crânien.

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