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66e Mostra de Venise
Baaria à la Sicile folklorique
Publié dans Info Soir le 03 - 09 - 2009

Ratage n La Mostra a tourné le dos, hier, à son image de festival de cinéma engagé et critique, en ouvrant avec Baaria, une fresque indigeste signée Giuseppe Tornatore qui édulcore l'histoire tourmentée de la Sicile.
«Un chef-d'œuvre absolu que je conseille à tous les Italiens d'aller voir», c'est ainsi que le chef du gouvernement italien a décrit ce film, produit par son groupe Medusa-Mediaset pour 25 millions d'euros et déjà vendu dans le monde entier.
Le film a cependant été fraîchement accueilli, certains critiques désertant la projection de presse. La cérémonie d'ouverture de la Mostra (2-12 septembre) a été marquée par la protestation d'une cinquantaine de jeunes gens contre la baisse des subventions à la culture décidées par le gouvernement Berlusconi. Ceci n'a pas empêché le traditionnel défilé des célébrités sur le tapis rouge. Un portrait au vitriol du cavaliere, Videocracy d'Erik Gandini est également au programme pendant la Mostra, mais dans deux manifestations parallèles, Venice Days et la Semaine de la critique. Pharaonique, le tournage de Baaria étalé sur deux ans a mobilisé 35 000 figurants, 200 techniciens et 1 431 musiciens pour interpréter la musique signée d'Ennio Morricone, selon les notes de production. Filmé en Tunisie où a été recréée la Sicile des années 1910 à nos jours, il brasse les souvenirs d'enfance de Giuseppe Tornatore, 53 ans, auteur de Cinéma Paradiso, Oscar du meilleur film étranger en 1990, et surtout sa nostalgie pour son village natal : Bagheria (Baaria en sicilien). Tourné en dialecte sous-titré en italien, il suit trois générations d'une famille modeste aux convictions communistes. Pauvres mais jeunes et beaux, Peppino (Francesco Scianna) et Mannina (le mannequin d'origine sicilienne Margareth Madé, dans son premier rôle) se marient malgré les réticences de la famille : communiste, Peppino est mal vu. Forte tête rebutée par l'injustice, analphabète, le gentil Peppino devra son ascension politique locale au PC. Assagi après avoir fait cinq enfants à Mannina, il deviendra «réformiste». «Le réformiste veut sauver le monde grâce au bon sens. Il sait que si l'on se frappe la tête contre un mur, c'est la tête qui cède», dit-il à son fils. Au cours d'une conférence de presse, Tornatore a jugé cette formule «utile à la réflexion sur le rôle de la gauche aujourd'hui». «Le passé nous a appris que tenter d'obtenir tout, tout de suite, cela mène à l'impasse. Aujourd'hui, on doit accepter de vivre avec ceux qui ne pensent pas comme nous, alors que dans les années 1950 on ne se parlait même pas». Bon enfant, voire simpliste et baigné de sentimentalisme, Baaria frappe par sa vision quasi folklorique de la Sicile. Surtout, le film édulcore tout enjeu politique. Mafia, corruption, injustices sociales, rivalités idéologiques apparaissent dans de brefs tableaux à visée édifiante, vite balayés par des scènes intimes au pathos appuyé (agonie du père, accouchement...). Outre Tornatore, la fille du cinéaste Luigi Comencini, Francesca, dévoilera Lo Spazio Bianco tandis que Michele Placido (auteur de Romanzo Criminale) montrera Il Grande Sogno et Giuseppe Capodonti, La Doppia Ora.


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