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Okacha Touita
«Il n'y a pas de cinéma en Algérie»
Publié dans Info Soir le 06 - 03 - 2010

Innovation n Okacha Touita, réalisateur de profession, a tenté dans Harragas, un film de Merzak Allouache, l'expérience de se mettre derrière la caméra. Le temps d'un tournage, il a endossé le rôle d'acteur.
S'exprimant sur cette expérience, Okacha Touita, qui qualifie le scénario d'«intéressant et profond», avoue avoir eu «un peu peur de m'aventurer dans le jeu d'acteur, car je me sentais trop vieux pour jouer. Mais vu l'importance du sujet abordé dans le film, j'ai décidé de me jeter à l'eau et de mener mon jeu d'acteur, en me donnant à fond pour réussir mon rôle». Jugeant que le film est «d'une grande sensibilité, sobre et objectif», Touita Okacha rappelle que «harragas est un phénomène social et une situation déplorable dont il faut parler pour y remédier et trouver des solutions»
«Le film porte un cachet de documentaire, il est situé à mi-chemin entre le documentaire et la fiction.» Le film est effectivement à la fois fiction et documentaire, car on a la nette impression que le réalisateur est allé, la caméra à la main, à la rencontre des jeunes candidats à l'émigration clandestine.
Interrogé en tant que réalisateur sur le cinéma algérien, Okacha Touita déplorera l'absence totale d'infrastructures en mesure de créer un environnement propice à la création et à la production cinématographique. «Il n'y a pas à proprement parler de cinéma en Algérie, il y a seulement des initiatives menées ici et là par quelques réalisateurs.»
Ainsi, Okacha Touita, pour qui le temps est venu de penser le cinéma en Algérie en tant qu'industrie, et non pas en tant que pratique artisanale, et donc occasionnelle, estime que cela n'affecte en aucun cas les volontés des uns ou les ambitions des autres pour faire un film, même si cela relève du parcours du combattant.
«Il y a des volontés et des initiatives individuelles, il y a des gens qui essaient de faire un film.» Mais il déplore le manque d'infrastructures qui nuit au développement d'une industrie cinématographique structurée, dynamique et rentable. «Quand on veut faire un film, on n'a même pas les moyens de le produire complètement, on est obligé de demander à l'extérieur de l'argent pour pouvoir finir un film convenablement.» Il est vrai que la quasi totalité des films algériens - pour ne pas dire tous - réalisés au cours de cette dernière décennie ont été faits en coproduction avec des partenaires étrangers, notamment français.
l Né en 1943 à Mostaganem, le cinéaste vit et travaille en France depuis plus de quarante ans. Après une formation dans le domaine de l'audiovisuel de 1968 à 1970, Okacha Touita travaille comme assistant et acteur avant de réaliser deux courts métrages : Classe normale, puis Rue Tartarin. Montré à Cannes en 1980, Rue Tartarin porte déjà sur le thème des Sacrifiés, son premier long-métrage qui est aussi le plus marquant. Dans le bidonville de Nanterre en banlieue parisienne, Les Sacrifiés montre une face moins connue de la Guerre d'Algérie : celle des règlements de comptes sanglants entre Frontistes du FLN et Messalistes du MNA. Après Le dispensable, Le Rescapé, toujours au cœur de la guerre mais en Algérie cette fois, Le Cri des hommes met en scène les interrogations de deux amis policiers, l'un algérien et l'autre d'origine italienne, au moment où l'armée a pris le contrôle des services de police et que s'accentue la violence de la répression contre les militants indépendantistes. Le Cri des hommes a dû attendre 1999 pour sortir en salles. Depuis cette date, Okacha Touita a réalisé un moyen-métrage et écrit deux scénarios, L'Afghan en 2000 et L'Affaire Maillot en 2001. Ceux-ci s'ajoutent à son adaptation du Fleuve détourné de Rachid Mimouni qu'il a longtemps espéré porter à l'écran. A noter que le dernier film que Okacha Touita a réalisé est Morituri, son quatrième long-métrage, sorti en 2007. Adapté des aventures du fameux commissaire Llob créé par Yasmina Khadra, le film nous replonge dans le tumulte de la décennie 90 en Algérie.


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