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Mme Fadila Mokrane*à InfoSoir «Une préoccupation très douloureuse»
Publié dans Info Soir le 10 - 06 - 2010

Analyse n Pour cette enseignante en psychologie, le facteur psychologique peut constituer un handicap à la procréation.
InfoSoir : De plus en plus de couples recourent aujourd'hui à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour espérer avoir des enfants.
Mme Mokrane : Dans notre société avoir un enfant est une façon de sauvegarder sa progéniture, son héritage, son prestige social et son estime de soi... C'est pour cette raison que la stérilité représente une préoccupation très douloureuse chez le couple qui endure une profonde douleur en silence.
Le «dlik» et bien d' autres pratiques (plantes, rokia, etc) ont gagné du terrain. Qu'en pensez-vous ?
Malgré les progrès de la science, de plus en plus de couples rencontrent des difficultés à procréer. Lorsque les médecins annoncent au couple que sa stérilité n'est pas d'origine médicale et que le traitement médical (stimulation ovarienne, insémination artificielle, fécondation in vitro...) n'y peut rien, il a souvent du mal à accepter cette réalité. Ce qui pousse de nombreuses femmes à essayer toutes formes de thérapie pour satisfaire leur instinct maternel et leur désir de devenir maman. Parmi ces formes de thérapie, la croyance en ces vieilles et pieuses femmes qui représentent pour elles (la baraka, le pouvoir de guérison). Donc le recours à cette forme de thérapie peut soulager la femme en favorisant en elles un déblocage psychologique lui donnant un espoir de devenir maman. Cette croyance peut lui rendre confiance en elle et surtout son estime de soi.
Quelles sont les retombées psychologiques de l'infertilité féminine ?
Les difficultés de concevoir un enfant représentent une véritable angoisse chez les couples et surtout pour la femme qui vit une étape de deuil face au diagnostic médical. Ce qui peut déclencher en elle une tristesse, une solitude, des problèmes d'identité, la peur de la perte de son estime de soi (difficultés relationnelles avec la famille et les amis). S'il n'y a pas un suivi ou une prise en charge psychologique dès l'apparition de ces signes comportementaux, il y aura un risque d'agressivité, d'angoisse, d'anxiété et un sentiment négatif de la vie qui peut provoquer des états dépressifs.
Les femmes souffrant d'infertilité nécessitent-elles une prise en charge psychologique ?
Toutes les femmes qui souffrent d'infertilité nécessitent une prise en charge psychologique pour faire face à leurs troubles psychologiques, affectifs et psychosociaux et retrouver leur estime de soi et vivre leur féminité en s'acceptant telles qu'elles sont vis-à-vis de leur conjoint et de la société.
Hormis d'autres causes, le facteur psychologique peut-il constituer un handicap à la procréation ?
Oui effectivement le facteur psychologique peut constituer un handicap à la procréation. La plupart des femmes qui n'arrivent pas à avoir d'enfant au cours de la première année de leur mariage ont un sentiment négatif de leur couple et vivent un deuil en silence. Cela peut se répercuter sur leurs relations conjugales et sexuelles (blocage psychologique et frigidité peuvent entraîner un déséquilibre métabolique et hormonal).


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