Attitude n La réussite des investisseurs chinois dans différents domaines en Algérie, en dépit de l'obstacle de la langue et de la bureaucratie, devient un exemple à suivre. Des hommes d'affaires britanniques ont exprimé un «réel intérêt» pour le secteur Ressources en eau en Algérie, lors d'une rencontre organisée, hier, à Londres par l'organisme britannique du Développement du commerce et de l'investissement (UKTI). Les managers de sociétés britanniques de renommée mondiale exerçant dans le domaine, ont pris part à cette rencontre et exprimé un intérêt pour le marché algérien notamment la distribution, le recyclage, le transfert des eaux et le dessalement de l'eau de mer, secteurs dans lesquels ils développent une grande expertise. Un expert international du domaine, M. Jeremy Goad qui a visité l'Algérie et prospecté le marché national en la matière, a affirmé que «le marché algérien est immense et réellement prometteur. Il est surprenant que les sociétés britanniques l'ignorent, c'est une excellente place pour travailler». Mais cet expert a également tenu à signaler à ses compatriotes les entraves bureaucratiques pouvant gêner leurs démarches. M. Goad a, alors, appelé les investisseurs britanniques à surmonter les entraves , s'ils veulent réellement réussir leurs projets dans notre pays. «La bureaucratie et le manque d'information sont des entraves qui se dressent devant vous mais si vous arrivez à les surmonter, alors un marché formidable s'offre à vous», a souligné l'expert. Les opérateurs économiques britanniques sont allés plus loin en citant le problème de la langue. Là, M. Goad a estimé que la langue ne peut constituer une entrave sérieuse aux investissements, ni même les problèmes de la bureaucratie. «Les Chinois se débrouillent très bien en Algérie. Il n'y a qu'à faire un effort dans ce domaine. Faites comme eux et vous allez réussir», a-t-il conseillé aux chefs d'entreprises britanniques. Présent à la rencontre, le représentant de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger, Abderezak Bouhaceine, a souligné quant à lui, «l'importance du programme de développement du gouvernement 2010-2014 doté d'une enveloppe de plus de 150 milliards de dollars et dont une large part est consacrée aux Ressources en eau, vu l'importance qu'accorde l'Etat au secteur». Le débat a été suivi par la présentation des potentialités algériennes dans les ressources en eau et par la projection d'une vidéo réalisée par l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), pour faire ressortir les facilitations accordées par l'Etat pour les projets d'investissements étrangers. Par ailleurs, le représentant du Foreign Office invité à la rencontre, Martin Roper, a tenu à affirmer que «le nouveau gouvernement britannique de M. Cameron encourage le développement des relations économiques avec les pays émergents, y compris l'Algérie».