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Le stérilet, des avantages trop peu connus
Publié dans Info Soir le 26 - 10 - 2010

Appréhension n L'utilisation d'une contraception par stérilet comporte certains risques. Ces risques, rares mais potentiellement graves, nourrissent la crainte des femmes.
La prévalence totale de la pratique contraceptive, toutes méthodes confondues, évaluées à 35,5% en 1986, a atteint 61,4% en 2006, a déclaré le Dr Keddad, directrice de la population au niveau du ministère de la Santé, lors d'une conférence intitulée «Politique nationale de population et de planification familiale», à l'occasion de la Journée mondiale de la contraception, qui a été initiée par les laboratoires Bayer Algérie et soutenue par l'Association algérienne pour la contraception familiale (Aacf). En effet, le recours à la pilule est passé de 24,4% en 1986 à 45,9% en 2006. Le stérilet, en revanche, l'une des méthodes les plus utilisées au monde, enregistre toujours un faible taux d'utilisation en Algérie.
En la matière, il n'y a pas eu beaucoup de changements en 20 ans : 2,1% en 1986, 2,3% en 2006.
Le Dr Keddad a évoqué, dans son intervention, le refus de recourir au stérilet dit Dispositif intra-utérin (DIU), se référant à une étude effectuée en 2002 (enquête Papfam -Msprh/Ons - octobre 2002), précisant que 37,6% des femmes ne l'apprécient pas, 35,3% appréhendent ses effets secondaires, 6,5% disent qu'il n'est pas approuvé par leur époux, 7,1% ne le connaissent pas et 7,1 le trouvent compliqué. «Le stérilet devrait être mieux connu, car il est efficace», a-t-elle noté, en marge de la 1re Journée mondiale de la contraception. Aussi a-t-elle énuméré les raisons de l'abandon de l'utilisation de ce procédé : 40,9% des femmes l'ont rejeté pour les saignements qui ont suivi son utilisation, selon la même enquête, 24% pour infection, 10,1% ont exigé un suivi médical régulier, 14,5% en raison de l'inconfort de la méthode et, enfin, 4,8% pour désaccord du mari. La pratique contraceptive a beaucoup évolué de 1968 à 2006 selon le niveau d'instruction, a déclaré la directrice de la population, sur la base du «Rapport préliminaire. Enquête à indicateurs multiples MICS3. Algérie. 2006». Les méthodes contraceptives modernes et traditionnelles sont de plus en plus utilisées par les personnes sans instruction, passant de 43,9% en 1992 à 57,2% en 2006, sachant que les méthodes modernes sont plus sollicitées avec 52,2% en 2006 que les traditionnelles avec un taux de 7,5% durant la même année. Et plus le niveau d'instruction est élevé, plus les moyens contraceptifs modernes sont utilisés. Les niveaux secondaire et universitaire sont passés de 55% d'utilisation de méthodes contraceptives en 1992 à respectivement 66,9% et 62,9% en 2006, dont 45,7% de méthodes modernes en 1992 à respectivement 55,3 % et 51,2% en 2006. Et de 9,3% en 1992 à respectivement 11,6 et 11,7% de méthodes traditionnelles en 2006.
Par ailleurs, la pratique contraceptive a, elle aussi, évolué selon le groupe d'âge, passant de 8% pour les 15 à 19 ans, 20 à 24 ans et 25 à 29 ans en 1968 à respectivement 20%, 43,2% et 58,1% 38 ans après, en 2006. Pour les 30 à 34 ans et 35 à 39, le recours aux contraceptifs est passé de 7% en 1968 à respectivement 67% et 69,01% en 2006. Enfin, pour les 40 à 44 ans et 45 à 49 ans, l'utilisation de ces méthodes est passée de 8% à respectivement 68,9% et 49% en 2006.


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