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«La santé, ça n'a pas de prix, mais... un coût !»
Publié dans Info Soir le 26 - 01 - 2011

Conditions n Exiguïté de la salle des prélèvements, manque d'effectifs et rupture de stocks de réactifs... Ce sont là autant de problèmes énumérés par le Pr Z. Guechi.
«L'exiguïté des lieux pose un sérieux problème. Mais nous essayons d'améliorer les conditions de réception, et puis il faut savoir que le malade vient généralement accompagné de tous les membres de sa famille. Où mettre tout ce monde, surtout que nous ne disposons pas de locaux ?», s'interroge le Pr Guechi, chef de service du laboratoire central de biologie du CHU Parnet.
«Il faut savoir aussi que pour procéder aux analyses, les prélèvements doivent être rassemblés avant la mise en marche de l'appareil et ce, afin d'éviter le risque de panne, surtout avec les difficultés d'importation des pièces de rechange. Dans un souci d'économie, un flacon de réactif doit être utilisé pour le maximum de prélèvements. Le personnel médical et paramédical doit disposer du temps nécessaire pour analyser et commenter les résultats. Pour l'heure, le problème d'appareils et d'effectifs est contraignant. Il faut donc tripler le nombre des appareils et des effectifs. Ce qui n'est pas toujours possible sur le plan financier ! Un seul appareil peut coûter au minimum 400 millions de centimes.
Tous les malades prennent rendez-vous et les délais sont dictés par le nombre de malades à prendre en charge. Nous ne pouvons pas accueillir 1 000 patients par jour, l'appareil craquerait, et notre personnel est limité. Nous sommes aussi tenus par le nombre de prélèvements. Environ 200 prélèvements, tous types confondus, sont effectués quotidiennement», a déclaré notre interlocutrice.
«Le budget de la santé est réservé essentiellement aux différentes catégories de médicaments ; celle des réactifs est le parent pauvre. La plupart des paramètres sont très spécialisés et demandent un investissement en matériel qui coûte très cher. Les réactifs sont chers. Par exemple, un test d'urologie coûte 10 fois plus cher que le test de glycémie (diabète). Donc, nous sommes obligés d'accorder la priorité aux examens d'urgence ainsi qu'aux malades hospitalisés. Le reste des réactifs est destiné aux autres examens et aux externes. C'est pour cela que certains examens très peu demandés ne se font pas au niveau des hôpitaux, mais très souvent dans des laboratoires privés. Même à l'étranger, en France par exemple, certains examens très peu demandés ne se font pas tous dans les laboratoires publics», a expliqué le Pr Guechi. «L'hôpital préfère payer l'Institut Pasteur pour ces rares examens plutôt que d'acheter du matériel et des réactifs qui risqueraient de se périmer face à une très faible demande. La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût», a-t-elle ajouté.
A la question de savoir pourquoi certains malades hospitalisés sont orientés vers des laboratoires privés, elle répondra : «Il y a des contraintes notamment lorsque nous avons un appareil en panne, un manque de réactifs. Il faut bien que le malade soit pris en charge !»


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