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Festival du film amazigh
Onze ans déjà !
Publié dans Info Soir le 19 - 03 - 2011

Evénement n La ville d'Azeffoun abrite à partir de ce samedi et jusqu'au 23 mars, la 11e édition du festival du film amazigh. Onze années ce sont écoulées depuis la 1re édition qui, pour rappel, s'est tenue à Alger, en 1999.
«C'était l'année de tous les dangers du point de vue social et sécuritaire ; année difficile également du point de vue culturel et artistique», se rappelle El-Hachemi Assad, commissaire du festival, avant de reprendre : «le pays était en stand-by. Plus de spectacle, plus de cinéma, plus de festival, plus rien ! C'est durant cette année qu'est né le festival du film amazigh, né au forceps, sous l'impulsion du Haut-Commissariat à l'amazighité.» «Certes, explique-t-il, nous n'avons pas choisi la facilité. Lancer des journées cinématographiques en pleine tourmente relevait de la gageure, les consacrer aux films en langue amazighe et opter pour l'itinérance à travers les wilayas, revenait à se lancer des défis supplémentaires.
Certes les premières rencontres furent laborieuses et difficiles, mais nous avons tenu le coup.» Onze années plus tard après la 1re édition, que pouvons-nous alors dire du festival ? A cette question, El-Hachemi Assad, répond : «Ce sont onze années d'activités, onze années d'efforts, de détermination et de sacrifices, mais aussi, onze années de plaisir, de bonheur et d'espoir», et d'ajouter : «On ne peut qu'être satisfait. L'amazighité a réussi à s'imposer et à rayonner par le biais de l'image.» En revenant sur la genèse du festival, force est de rappeler que les six premières éditions ont eu pour cadre Alger (juin 1999), Tizi Ouzou (octobre 2000), Oran (septembre 2002), Bobigny-France (octobre 2003), Annaba (juin 2004), puis a eu Ghardaïa (2005), ça été la consécration puisque le festival a été institutionnalisé, et ce, depuis le 25 décembre 2005, par arrêté du ministère de la Culture. Le festival, au départ de simples journées du film amazigh, revêt une nouvelle dénomination : Festival culturel national annuel du film amazigh. A l'origine, le festival était itinérant. Il se trouve que désormais, il est domicilié à Tizi Ouzou. «Effectivement, le festival, après plusieurs escales dans nombre de wilayas, s'est fixé définitivement, lors de sa 10e édition, à Tizi Ouzou, ou, plus exactement, dans la wilaya de Tizi Ouzou, puisque la manifestation ne se déroule pas seulement dans le chef-lieu, mais rayonne à travers toute la région. Cette année, le coup d'envoi sera donné à Azeffoun. Il y a lieu de préciser que l'itinérance de ville en ville était importante, car l'amazighité ne se cantonne pas à une région, mais la plupart des wilayas ne disposaient ni de salles de cinéma en état de projeter des films, ni d'infrastructures hôtelières à même de recevoir de très nombreux invités venant de tous les coins du pays et de l'étranger. À chaque rencontre, on avait l'impression de repartir de zéro. L'expérience n'était pas capitalisée. L'autre problème était que tous les responsables locaux ne manifestaient pas le même enthousiasme. Si certains nous ont apporté un concours certains, d'autres nous donnaient l'impression qu'on dérangeait leur quiétude.»
Yacine Idjer
l Cette année, le festival se déroulera non pas dans une seule ville comme à son accoutumée, mais sera dispatché par ciné-bus dans plusieurs villages de la Kabylie. «Ce n'est pas une nouveauté», explique El-Achemi Assad, et de souligner : «Depuis les premières éditions, notre démarche était de rayonner tout autour de la wilaya d'accueil, malgré les soucis logistiques. Nous ne sommes pas favorables au huis clos. Nous faisons notre possible afin que tous les habitants de la région bénéficient des multiples activités proposées. Grâce aux ciné-bus, nous atteignons même des localités lointaines.» Cette année, et tout au long du festival, Azeffoun sera particulièrement honorée. Interrogé sur cet hommage à Azeffoun, El-Hachemi Assad expliquera : «Tout simplement parce que c'est la région qui a vu naître El-Hadj M'hamed El-Anka, Mustapha Badie, Mohamed et Saïd Hilmi, Rouiched, Mohamed Iguerbouchene, Boudjemâa El-Ankis, Abdelkader Chercham, Boualem Chaker... les plus grands de nos artistes nationaux. Et puis, il y a cette merveilleuse station balnéaire. Une ville paradisiaque. Notre vœu est que le festival apporte une véritable relance de l'activité cinématographique dans toute la région.»
Y. I.


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