Abdelkader est acculé par les Français. Il refuse la proposition de Bugeaud de l'exiler à la Mecque. Il réussit à se réfugier au Maroc et va tenter de persuader son sultan d'entrer en guerre contre les Français. Ceux-ci, pour l'intimider, s'emparent de Lalla Maghnia, localité algérienne à la frontière du royaume chérifien. Cependant, alors que l'Emir songeait à repasser la frontière, des insurrections éclatent en Algérie : devant les exactions des occupants, les populations, sous la direction de chefs révoltés, ont pris les armes. Abdelkader pénètre dans la vallée de la Tafna à la fin septembre de l'an 1845. Il poursuit une colonne française et l'extermine près du Mausolée de Sidi-Brahim. Un peu plus tard, il capture près de Aïn Témouchent un détachement français. Ces succès lui redonnent de l'espoir ainsi qu'à ses hommes : le combat va reprendre. Les populations, qui ont subi les exactions de l'armée coloniale, le rejoignent. Un soulèvement général se prépare. Bugeaud, pressentant le danger, jette toutes ses forces dans la bataille. Il tente d'arrêter Abdelkader, mais n'y parvient pas, l'Emir lui échappant à chaque fois. Mais l'ennemi ne le lâche pas. Il se réfugie dans le Djurdjura, il pénètre au Sahara, puis il décide de retourner au Maroc.